Pour mieux supporter le remboursement d’un crédit, l’idéal est de l’avoir contracté à un faible taux d’emprunt. Mais alors, comment faire pour obtenir le meilleur taux lorsque vous souhaitez emprunter ? Découvrez dans ce guide, les astuces pour obtenir auprès de votre banquier, un prêt avec un taux très bas.
Taux d’emprunt : empruntez lorsque vous êtes encore jeune !
Les banques sont généralement moins réticentes lorsqu’il s’agit d’accorder des crédits à de jeunes actifs. De plus, face à cette catégorie d’emprunteurs, elles n’hésitent que très rarement à appliquer des taux de crédit très avantageux. En effet, les prêteurs savent très bien qu’à cette période de la vie, le jeune actif, notamment en CDI, jouit généralement d’une stabilité professionnelle qui assure sa solvabilité.
Ceci dit, si vous êtes âgé entre 25 et 28 ans, c’est statistiquement le meilleur moment pour faire une demande de crédit auprès d’une banque. Car, dans ce cas, lorsque la banque vous octroie un crédit, elle sait que vous avez de fortes chances de la rembourser intégralement et avec le minimum de risques d’incidents de paiement.
Pour un crédit immobilier : suivez ces quelques astuces
Gardez toujours à l’esprit que le taux d’intérêt est l’un des critères les plus importants qui doit retenir votre attention au moment de faire un emprunt immobilier. De la sorte, lorsque vous vous apprêtez à acheter une maison ou un appartement, n’oubliez jamais de vous renseigner préalablement sur les taux immobiliers qui prévalent sur le marché. Ces taux sont fluctuants d’une année à l’autre, et dépendent notamment de la politique des taux de la Banque centrale européenne. Quoi qu’il en soit, voici quelques éléments pour que la banque accepte de vous proposer les taux les plus attractifs.
Votre apport personnel
L’époque où les banques acceptaient un financement à 100 % de votre projet immobilier est maintenant bien révolue. La règle qui prévaut désormais dans la quasi-totalité des établissements bancaires est que l’emprunteur doit lui-même pouvoir financer une partie de son projet. Celle-ci est même devenue l’une des conditions sine qua none pour laquelle la banque vous accordera un crédit à un taux faible.
L’idée, c’est qu’en proposant un apport personnel à votre banque, vous contribuez à diminuer le risque encouru par cette dernière. Votre capacité à épargner une somme importante en préparation d’un grand projet d’investissement offre une garantie supplémentaire à l’établissement qui vous finance. Dès lors, elle acceptera de vous prêter de l’argent à un faible taux. Vous remarquerez que les taux de crédit immobilier sont toujours beaucoup plus faibles que ceux des crédits à la consommation. Pour la plupart des prêteurs, cet apport personnel doit pouvoir couvrir au moins, les différents frais de dossier, de garantie et de notaire.
Dans certaines banques, cet apport peut ne représenter que 10 % du montant du projet. Il peut être plus ou moins élevé selon votre statut marital et votre profession. Un apport de 20 à 30 % vous permettra de bénéficier des conditions optimales de prêt.
De plus, toujours en ce qui concerne votre apport personnel, pensez à vérifier auprès de votre banque si vous avez droit à un prêt à taux zéro. Si c’est le cas, sachez dès lors que vous pourrez emprunter une partie du montant nécessaire pour votre projet immobilier sans avoir à payer d’intérêt sur cette somme. En effet, votre banque considèrera ce prêt à taux zéro comme un apport personnel de votre part.
Votre PEL et/ ou votre CEL
Le PEL et le CEL sont deux produits complémentaires qui réunissent épargne et prêt.
D’une part, vous avez le plan épargne logement dont le taux de rémunération est garanti, mais qu’il faut détenir quatre ans au minimum. Il permet d’emprunter jusqu’à 92 000 euros pour votre projet immobilier, tout en bénéficiant d’un taux de prêt fortement attractif. D’autre part, vous avez aussi accès à un compte épargne logement qui bien qu’offrant une faible rémunération, vous permet d’obtenir un prêt auprès de votre banque à un taux tout aussi compétitif.
Aussi, lorsque vous êtes titulaire d’un PEL et/ou d’un CEL, les banques sont plus enclines à répondre positivement à votre demande de prêt. Ceci pour au moins deux raisons. D’abord parce que le PEL et le CEL sont en fait des produits fortement promus par les banques elles-mêmes. Ensuite, parce que ces produits apportent une certaine sécurité financière en matière d’épargne et de prêt.
Bref Rappel !
Le PEL et le CEL sont deux produits financiers qui se déclinent en deux phases. D’un côté vous avez la phase d’épargne rémunérée : pour le PEL, cette phase s’étend sur 4 ans hors prime d’Etat, avec un taux d’intérêt fixé à 2, 50 % depuis mars 2011 et une charge de prélèvements sociaux pour l’épargnant (à l’issue du délai) de 12,10 % depuis 2006.
Quant au CEL, la durée d’épargne est de 18 mois, avec un taux de rémunération de 1,50 % depuis août 2011 et une charge de prélèvements sociaux supportée par le souscripteur au moment du versement de la prime de 12,10 % depuis 2006. Et ce, hors prime d’Etat aussi.
D’un autre côté, vous avez la phase de crédit. Celle-ci traduit la possibilité qu’ont les détenteurs d’un PEL ou d’un CEL, d’obtenir au terme de la période d’épargne, un crédit en vue de réaliser un achat immobilier. Ils peuvent alors bénéficier d’un tel prêt sur la base d’un taux d’intérêt fixé à l’ouverture même de leur compte PEL ou CEL.
Notez par ailleurs que le montant du crédit octroyé dans ce cas, dépendra de la totalité des intérêts reçus par le titulaire du compte pendant la période d’épargne. Actuellement, le taux de ce crédit est de 2,20 % hors assurance pour le PEL, et 2 % hors assurance pour le CEL. Et selon les taux d’intérêt applicables, ce taux de crédit peut être encore plus attractif au cours de certaines périodes.
D’autres éléments à prendre en compte
Parmi les autres éléments à prendre en compte et qui vous permettent aussi d’obtenir des prêts aux taux les plus bas, vous avez les prêts aidés. Grâce à ces derniers vous pouvez en effet bénéficier des taux plus que compétitifs pour une partie de l’emprunt sollicité. Il s’agit donc de prêts subventionnés que votre banque considère comme un apport personnel.
L’autre astuce qui marche également, c’est celle qui consiste à souscrire d’autres produits (placements, assurances, services, parts sociales, etc.) auprès de votre banque au moment de demander un prêt. Généralement, vous le faites à la demande du banquier au cours de la négociation de l’accord de prêt.
Dans ce cas, n’hésitez pas à accepter les propositions de la banque si ces produits vous semblent vraiment intéressants, et surtout si cette acceptation vous permet d’obtenir un crédit moins cher. Après, si vous le désirez, il vous est entièrement possible de renoncer ultérieurement aux produits souscris dans ces circonstances, notamment lors du renouvellement annuel des contrats.
Sollicitez l’intermédiation d’un courtier : ça marche aussi pour obtenir le taux d’emprunt le plus bas !
Vous vous demandez sans doute comment il est possible d’obtenir le meilleur taux en sollicitant l’intermédiation d’un courtier pour l’obtention d’un prêt, alors même qu’en fin de compte, celui-ci va demander une rémunération en échange du prêt débloqué ? L’on pourrait penser naturellement que l’emprunteur aura à supporter un coût supplémentaire si le courtier prend une part de ses bénéfices, le taux du prêt contracté risquera d’être beaucoup moins attractif.
Mais rassurez-vous car, la situation est loin d’être aussi désavantageuse que vous l’imaginiez ! Bien au contraire, fort de ses réseaux, de son expérience et de son savoir-faire, il saura à quel établissement s’adresser pour vous faire gagner du temps et accéder à des crédits à des taux vraiment plus avantageux que ceux de votre banque habituelle.
En effet, le courtier joue en réalité un rôle d’apporteur d’affaires pour les établissements financiers. Ainsi, ceux-ci seront toujours prêts à lui accorder des conditions favorables eu égard aux possibilités de capitalisation de la clientèle qu’il incarne.
De plus, expert en négociation, le courtier saura exactement quoi dire au banquier pour le rassurer face à une demande d’octroi de crédit. Il saura comment utiliser et mettre en avant vos points positifs afin que vous puissiez obtenir le meilleur taux de prêt.
Tirez également profit de la stabilité de votre situation socio-professionnelle
La stabilité socio-professionnelle est également l’un des éléments qui retient positivement l’attention des banques au moment d’accorder ou non un crédit. En cela, les banques considèrent que les bons critères pour obtenir un prêt à un meilleur taux, sont notamment un emploi dans la Fonction publique, un contrat de travail en CDI ou un CDD ayant fait l’objet de plusieurs renouvellements, ou encore du statut de conjoint marié avec une personne également en CDI.
Vous l’aurez donc compris, les banques sont quelques peu réticentes face à une situation d’instabilité (surtout professionnelle) dont ferait montre un emprunteur potentiel. Ainsi, avant de vous accorder un prêt lorsque vous occupez une profession libérale ou artisanale, la plupart des banques iront jusqu’à vous demander de présenter un justificatif d’au moins deux années de bilan.
Avoir une bonne santé financière
C’est sans aucun doute l’élément que les banques prennent le plus en compte avant d’accorder le crédit. En disposant d’une bonne santé financière, un organisme de crédit n’hésitera guère à vous faire des prêts à des taux tout à fait compétitifs. Toutefois, cela implique que vous remplissiez certaines conditions :
Evitez d’avoir un compte à découvert !
Le premier facteur que la banque étudie lorsque vous sollicitez un crédit, c’est votre situation financière. Dans ce sens, l’obtention d’un crédit dépendra de la bonne tenue de vos comptes. L’idéal serait donc de justifier d’un compte qui n’aura pas été à découvert dans les six mois précédant une demande de prêt à votre banquier.
Ceci, parce qu’une telle situation permet d’attester de votre capacité à gérer vos finances et à assumer vos obligations. Susciter la confiance de la banque vous permettra d’obtenir un prêt selon des modalités plus avantageuses.
Limitez votre taux d’endettement : ça compte tout aussi !
Justifier d’un taux d’endettement limité est un facteur qui facilite également l’accès au crédit, et à des taux encore plus faible en raison de la confiance que vous inspirerez à l’organisme prêteur. La plupart du temps, les établissements financiers refusent de prêter au-delà de 33 % de vos revenus mensuels. Certaines banques en ligne acceptent des taux d’endettement légèrement supérieurs, mais n’en espérez pas davantage.
En ce sens, la mensualité d’un crédit demandé par votre banquier qu’il s’agisse d’un emprunt immobilier, d’un crédit à la consommation, ou de tout autre type de prêt ne doit pas dépasser le tiers de tout ce que vous gagnez à la fin de chaque mois.
Plus vous parviendrez à réduire le nombre de vos crédits en cours et plus cela attestera de votre bonne capacité de remboursement. Le risque étant réduit, votre banque n’hésitera d’ailleurs pas à vous octroyer une mensualité de crédit pouvant dépasser cette limite des 33 %. Avec en plus pour vous, un net avantage sur le calcul du taux applicable au remboursement du prêt contracté.
Justifiez d’une épargne régulière avant et après l’emprunt
Cette considération est toute aussi importante dans le processus d’acceptation ou non d’un crédit par la banque. Ceci dit, cette dernière préfère nettement accorder un prêt à une personne qui malgré ses revenus modestes, prend la peine d’épargner régulièrement, plutôt qu’à une autre dont le compte est régulièrement à découvert, alors même qu’elle dispose de meilleurs revenus.
En effet, pour la banque, celui qui épargne régulièrement présente moins de risque quant à sa capacité de remboursement. Et pour cela, elle n’hésitera pas à lui prêter de l’argent à des taux très attractifs.
Il en ira de même pour le demandeur dont la banque est certaine de sa capacité d’épargne et donc de remboursement, une fois que le prêt lui aura été accordé. Pour la banque, c’est aussi un facteur d’équilibre ou de stabilité qui permet de limiter les risques d’insolvabilité de l’emprunteur.
Faites jouer la concurrence et optez pour des prêts sur le court terme
Voilà deux astuces qui fonctionnement vraiment et grâce auxquelles vous n’aurez pas à supporter une charge extrême due à une dette contractée auprès d’un organisme de crédit ou d’une banque.
L’avantage de la concurrence
Ici, la concurrence vous permet de confronter les différents établissements financiers auprès desquels vous pouvez solliciter du crédit. En les mettant ainsi en concurrence, vous disposerez d’une belle marge de manœuvre au moment de négocier le taux et les conditions de prêt. Demandez aussi à votre banque d’abaisser ses frais.
Cette concurrence vous permettra notamment de déterminer quels sont les organismes prêteurs proposant les meilleures offres de crédit. Certains outils comme les simulateurs de prêt et/ou de crédit vous faciliteront particulièrement la tâche.
Empruntez sur le court terme
Si vous ne le saviez pas encore, sachez, que plus un crédit s’allonge dans le temps, plus son taux est majoré. Cela veut dire simplement que si vous contractez un prêt pour une longue durée, alors vous allez devoir payer un taux d’emprunt beaucoup plus élevé pour des mensualités identiques. Ainsi, le taux appliqué sur un crédit dont l’échéance est prévue pour 10 ou 15 ans se situe généralement en-deçà de 2 %. Il est plus attractif que celui d’un prêt contracté sur 20 ou 25 ans, et dont le taux dépasse généralement les 2 %.
Conclusion
Que retenir en définitive, si ce n’est qu’il est tout à fait possible d’obtenir auprès des prêteurs, des crédits à des taux d’emprunt figurant parmi les plus bas du marché. Pour cela, il vous suffira juste d’user des différentes astuces qui vous ont été servies dans cet article.