Taille minimum de la surface pour les logements étudiants : tout savoir

Les logements étudiants sont de plus en plus sollicités dans le monde. Car étudier est souvent synonyme de quitter la résidence parentale pour s’installer dans une autre ville ou dans un autre quartier. Il est souvent difficile aux étudiants d’en avoir à cause de la forte demande. Ces logements sont chers par endroits et doivent se conformer à des normes.

L’une de ces règles est la taille de la surface. Alors si vous souhaitez vous lancer dans l’investissement locatif ou que vous êtes étudiant à la recherche d’un logement, cet article vous apporte les éléments d’informations dont vous avez besoin quant à la surface des logements étudiants.

Vue d’ensemble sur la surface minimum de logements

Ceux qui investissent dans le locatif sont souvent pris au piège de leur propre ruse. Ils peuvent donc construire des logements, les mettre en location sans jamais trouver de preneurs. Cela a souvent lieu lorsque leurs logements ne respectent pas les normes de surface.

Dans bien des pays, la question de la surface de logement est une affaire juridique. En France par exemple, la taille de l’ensemble d’un logement est régie par le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002. Cette loi prévoit même une peine de deux ans pour tout bailleur dont le logement n’est pas décent.

Un logement est dit décent, lorsqu’il a une surface d’au moins 9 m² — et 2,2 m de hauteur sous plafond. En deçà de cette limite, le logement ne peut être mis en location.

Toutes ces précautions ont leur raison d’être. La vie à l’étroit n’est le souhait de personne. Car cet état de vie peut avoir des répercussions fâcheuses sur la santé. C’est pourquoi la loi prévoit des normes que vous (bailleurs) devez suivre dans la construction de logement à mettre en location. Il est aussi important pour chaque locataire de s’informer de ces règles avant le choix de logement.

Les normes de superficie des logements étudiants

En dehors des normes de santé et de sécurité, la superficie intervient comme un critère primordial pour le choix du logement étudiant. Cela d’autant plus qu’il y a des lois qui régissent ce que doit être la surface minimale de ces logements.

Logements étudiants et respect des normes de surface, pour quels avantages ?

Un logement respectant ces normes peut vous donner accès à des aides au logement si votre bailleur a une convention avec l’État. En France par exemple, si votre propriétaire a établi cette convention, vous pouvez bénéficier de l’aide personnalisée au logement (APL). Cela vous permettra de jouir de certains privilèges. Il faut donc veiller à ça si vous comptez prendre un logement étudiant en France.

Si vous êtes déjà dans un logement dont le bailleur n’a pas établi une telle convention avec l’État, ce n’est pas encore grave. Tout n’est pas encore perdu. Vous pouvez aussi bénéficier de l’allocation au logement social ou de l’allocation de logement familial. Ce sont des aides financières qui ont pour but de réduire vos loyers. Génial, n’est-ce pas ?

 

Les logements étudiants, surfaces et tarifs

Les surfaces des logements étudiants varient d’une formule à l’autre. Vous devez connaître ces surfaces afin de ne pas vous faire duper. Car beaucoup de bailleurs peuvent vouloir profiter de votre ignorance pour vous jouer de sales tours. C’est pour vous épargner de tels déboires que nous abordons les surfaces minimums des types de logements étudiants.

CROUS

Le CROUS est un acronyme utilisé pour désigner les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires. Ce sont des centres qui accueillent de plus en plus d’étudiants. Pour cela, ils offrent aux étudiants plusieurs formules de logements. Il revient à ces derniers de faire leur choix en fonction de leurs désirs et des moyens dont ils disposent. Ils peuvent choisir les nouvelles résidences ou les résidences traditionnelles.

Les nouvelles résidences

Elles se composent généralement des appartements HLM et des résidences modulaires

Appartements HLM

Un appartement HLM désigne une habitation à loyer modéré. De tels logements sont financés en grande partie par des institutions publiques. Ils sont mis à la disposition des étudiants (surtout étrangers) qui recherchent un logement.

La surface des appartements HLM varie selon la taille. Ainsi pour :

  • un HLM T1, la surface minimum quand il est neuf est de 18 m² — et de 16 m² — après rénovation. De telles habitations ne contiennent qu’une seule pièce dont l’étudiant se sert comme dortoir, cuisine et autres.
  • un HLM T2, la surface minimum est de 46 m² — à l’état neuf et de 41 m² — à l’état réformé. Il dispose de deux pièces.
  • un HLM T3, la surface minimum est de 60 m² — quand il est encore neuf et de 54 m² — quand il a été une fois rénové. Il comprend trois pièces.
  • un HLM T4, la surface minimum est de 73 m² — et 66 m² — après rénovation. Il est construit en quatre pièces.
  • un HLM T5, la surface minimum est de 88 m² — et de 79 m² — après réaménagement. Il comprend cinq pièces et constitue la plus grande taille d’habitation à loyer modéré.

Les appartements HLM sont souvent loués meublés. Cette charge revient aux CROUS. C’est la formule commode aux étudiants vivant en couple. Ils sont aussi adaptés à la colocation.

Leurs tarifs

Le montant des loyers des appartements HLM dépend de la taille du logement. Il est généralement inférieur de 20 % comparativement aux logements du parc privé.

Lorsque le logement n’est pas conventionné (se référer à votre contrat pour en savoir plus), le montant du loyer est déterminé en multipliant le prix du mètre carré par la surface habitable et par le coefficient de la surface corrigée. La surface corrigée d’un logement est la résultante de son état réel, de ses équipements et de sa situation géographique.

Ainsi, si vous occupez un HLM de 60 m² — à 5 euros le mètre carré et que la surface corrigée est de 54 m², vous aurez comme loyer 270 euros. Le prix unitaire du mètre carré est fixé selon la situation du logement. Plus il est situé au centre-ville, plus le prix sera élevé.

Dans le cas où le logement est conventionné, le loyer est fixé en fonction de la surface corrigée et de la surface utile.

Les résidences modulaires

Les résidences modulaires sont en plein essor dans plusieurs pays du monde. C’est la formule préférée de plusieurs bailleurs de logements étudiants. Et cela du fait que de tels logements sont installés en peu de temps. Il s’agit de boîtes construites en usine et installées sur le chantier. De la commande à l’installation en passant bien sûr par la fabrication, il faut au plus un an ! C’est un bon plan d’investissement locatif même si on doit se poser des questions sur leur durée de vie.

Les résidences modulaires se composent de plusieurs studios. Une seule résidence peut avoir jusqu’à plus de 500 studios. Chaque studio s’étend sur au moins 25 m² — avec 2,4 m de hauteur et comprend une salle de bain, une cuisine et un dortoir.

Tarif des studios en résidences modulaires

Le montant des studios varie selon l’emplacement de la résidence modulaire. Si la résidence se situe sur le campus ou dans un quartier proche, le prix est un peu élevé. Il varie aussi selon le bailleur. Celui-ci tient généralement du capital total investi dans l’acquisition de la résidence. Le prix d’un studio en résidence modulaire est souvent de l’ordre de 300 euros par mois en France.

Colocation

La colocation est la location d’un même appartement par plusieurs locataires. Cet appartement constitue leur résidence principale. Si vous êtes un bailleur, vous devez savoir qu’avant de pouvoir proposer votre logement en colocation, il doit respecter les normes de surface. Les appartements en colocation sont un peu plus spacieux que les studios. Cependant, la surface varie selon le type de bail.

Bail collectif

Dans le cas d’un bail collectif, la surface minimale de l’ensemble des pièces doit faire 9 m² — pour une personne, 16 m² — pour deux, 25 m² — pour trois, 34 m² — pour quatre et ainsi de suite. C’est une règle à laquelle tout logement doit se conformer pour le bien-être des occupants. Ces règles sont régies par des décrets et vous (étudiant) pouvez porter plainte si votre colocation ne suit pas ces normes.

Bail individuel

Le bail individuel est beaucoup plus contraignant pour le bailleur en termes de superficie. Car au-delà de la surface commune, chaque colocataire a droit à un espace de vie privée. Cette surface est souvent d’au moins 14 m² — et d’un volume de 33 m3 au moins.

Tarif de la colocation

Le tarif des colocations varie d’un bailleur à un autre et selon l’emplacement du logement. Puisque leur surface est plus grande, le prix est aussi considérable. Mais son poids est facilement supporté par les colocataires. Car ils devront se partager les charges.

Vivre en colocation est un bon plan pour les étudiants dont les ressources financières sont limitées. Un logement de 300 euros par mois et partagé par trois personnes revient donc à 100 euros !

La colocation est souvent avantageuse, mais aussi souvent dangereuse surtout quand vous avez des colocataires embêtants.

Logement étudiant seul

Le logement étudiant seul est visiblement la meilleure façon de mieux se loger. Car il vous permet de ne pas trop vous sentir hors du cadre familial. C’est un bon plan pour mieux satisfaire vos attentes personnelles. Mais le seul hic, c’est que louer dans le privé est souvent cher !

Tarif d’un logement étudiant seul

Comme tout autre logement étudiant, le tarif est largement influencé par la localisation du logement. Les logements étudiants seuls sont gérés pour la plupart par des particuliers. Ils ont souvent de bons emplacements. Ils sont souvent proches des transports en communs et sont très bien entourés de commodités. Cela justifie donc leur prix souvent élevé. Un logement étudiant dans le privé peut vous coûter jusqu’à plus de 500 euros par mois si vous optez pour une location meublée.

Avant votre installation, il vous faudra laisser une caution allant jusqu’à deux mois de loyer à votre bailleur. En dehors du loyer, il y a d’autres obligations à votre charge. Ce sont les frais liés à l’électricité, l’eau, la laverie, la cafétéria.

Surface minimum d’un logement étudiant seul

Les logements étudiants dans le privé sont chers. Mais quand on considère la surface dont ils se composent, le jeu en vaut la chandelle ! Dans un appartement privé, vous avez droit à une large surface comme chez vous. De la chambre à coucher jusqu’à la salle de bain, tout est spacieux (du moins pour une résidence passagère).

La surface minimum de la pièce principale doit faire au moins 16 m². Les chambres font au moins 10 m². La cuisine fait 8 m², il faut 3 m² — pour la salle de bain. Par ailleurs, les appartements disposent également d’autres espaces comme la laverie.

La grande surface des logements dans le privé pour étudiant est appréciée de plus d’un. Car cela leur permet de se sentir comme chez eux. Ces logements se composent de plusieurs pièces qui déterminent leur taille.

C’est le type de logement idéal pour les étudiants vivant en couple et disposant de ressources financières considérables. S’ils ont deux enfants par exemple, un T4 sera une bonne option pour eux.

Dans ce cas, les enfants partageront une pièce. Cette pièce doit être d’au moins 9 m². Les parents quant à eux prendront une chambre chacun et utiliseront la 4e pièce comme pièce commune. Ces chambres parentales doivent faire au moins 12 m².

En récapitulatif…

La question de la taille de la surface pour les logements étudiants est à prendre très au sérieux tant par les bailleurs que par les demandeurs de logement. Il existe plusieurs types de logements étudiants dont la taille et le tarif varient d’une formule à l’autre.

Vous connaissez désormais les critères à considérer pour le choix de vos logements étudiants. Il s’agit des normes de santé, de sécurité et surtout de la taille de la surface. Suivez donc les instructions de cet article pour améliorer votre expérience de location de logements étudiants…