Louer des places de parking : investir avec peu de moyens

Investir dans un logement en vue de le louer est le meilleur placement qui puisse exister aujourd’hui. En plus d’être sûr, le marché de l’immobilier ne cesse d’augmenter et les demandes locatives sont, sans cesse, en perpétuelle évolution. Mais actuellement, un autre type de location évolue : celle des places de parking. Peu chère mais avec une rentabilité intéressante, ce type d’investissement fait de plus en plus d’adeptes. Dans cet article, nous allons donc voir comment investir et louer des places de parking avec peu de moyens.

Place de parking : quel est l’état du marché ?

Dans les grandes villes, les personnes ont beaucoup de mal à trouver des places de parking libres. Les parkings souterrains proposent un système de surveillance 24h/24 mais ces derniers sont souvent pleins. Les stationnements en ville sont aussi souvent interdits. Le marché en matière de places de parkings est donc très porteur. La demande locative est en constante évolution à cause des problèmes cités ci-dessus. Investir dans une place de parking, un box représente donc un bon investissement.

Emprunter de l’argent afin de financer une place de parking

Ici deux solutions s’offrent aux investisseurs. Le prêt immobilier et le prêt personnel. Quelles sont les différences entre ces deux solutions ? Quels sont leurs avantages ? C’est ce que nous allons voir dans cette première partie.

Le prêt immobilier

Contracter un crédit bancaire afin d’investir dans une place de parking en vue de la louer est tout à fait possible. Cependant, une condition s’impose : le montant minimum du prêt immobilier doit être de 75 000€. Cette solution locative s’adresse donc aux acquéreurs souhaitant acheter un lot de plusieurs places. L’avantage de cette première option est que le futur investisseur pourra bénéficier du taux réservé au crédit à l’habitat, un taux qui offre un meilleur rendement.

Quelles sont les démarches à effectuer pour obtenir ce prêt ?

Afin que ce prêt soit accordé, de nombreux papiers et justificatifs sont demandés comme les photocopies des titres des places convoitées ainsi que le loyer souhaité. Afin que le dossier soit accepté et que le taux d’emprunt soit intéressant, il est fortement conseillé de joindre, à son dossier, un business plan.

Le prêt personnel

Cette deuxième option est valable pour les montants inférieurs à 75 000€. Ici, aucun justificatif n’est demandé. Cette solution est donc plus pratique et permet de gagner du temps et d’éviter toutes sortes de démarches. En revanche, avec ce prêt personnel, l’acheteur profitera du taux réservé aux prêts à la consommation.

Quel rendement pour une location de parking ?

Le rendement par an se situe entre 6% et 9%. Investir dans une place de parking signifie, tout simplement, acheter un tel emplacement dans le but de le louer à une tierce personne. Cependant, le marché de l’investissement en place de parking est très difficile à évaluer. Ce qui est certain est que financer son investissement avec un prêt immobilier  permet d’avoir un meilleur rendement qu’avec un prêt personnel.

Et côté fiscalité ?

Cela dépend du régime des revenus fonciers. Quoi qu’il en soit, un placement dans une place de parking en vue de la louer est toujours plus intéressant que le placement sur un livret à la banque.

Et avec une chambre de service ?

Avec cette option en plus, l’investissement dans une place de parking est le plus rentable du marché immobilier. Elle est, aussi, la plus simple. En effet, les loyers ne sont pas plafonnés, les charges sont faibles, les risques de dégradations et de détériorations n’existent quasiment pas… De plus, le prix à l’achat reste convenable, c’est un bien qui se loue très facilement et peu de travaux d’entretien sont à prévoir.

Quel est le budget à prévoir pour investir dans une place de parking ?

Le prix dépend, bien sûr, de divers critères tels que : la ville, le quartier, la commune… Par exemple, le prix d’une place de parking à Paris sera plus élevé que celui d’un emplacement en province. Les loyers sont aussi décidés en fonction de ces différents éléments. La place de parking est donc à choisir avec attention. Il est important que son prix d’achat rentre dans votre budget et que la location de l’emplacement entre dans vos critères de choix afin que cet investissement soit une réussite.

Comment choisir la meilleure place de parking ?

Le choix de l’emplacement ne doit pas être pris à la légère. Pour que le rendement soit intéressant et la rentabilité importante, il est essentiel de choisir un emplacement stratégique riche en demandes locatives. Il est primordial de garder en tête : l’emplacement est l’élément qui fait toute la différence !

Quel est le meilleur emplacement ?

Une place de parking en centre-ville, proche de tous commerces et du réseau de transports en commun se louera plus facilement qu’un box isolé, en pleine campagne. Les places à l’intérieur de parking, proche des issues de secours, des ascenseurs, des escaliers sont aussi plus recherchées et prisées par les personnes. Les places de parking fermées et sécurisées sont également plus convoitées que celle en plein air. La hauteur sous plafond des parkings est un critère primordial qu’il est essentiel de prendre en compte. Les voitures hautes comme les 4 x 4 sont nombreuses, il serait donc dommage de limiter les catégories de locataires.

Qu’est ce que la location libre ?

Si aucun logement n’est souscrit avec la place de parking alors celui-ci ne sera pas soumis à la loi du 6 juillet 1989 relative aux locations vides. En revanche, pour une sécurité maximale de la transaction, il est conseillé d’établir un document écrit signé entre les deux parties (le propriétaire et le locataire). Dessus, le montant du loyer, la durée du bail… doivent figurés. Le bail peut être rompu par chacune des deux parties et sans motif.

Quelle est la fiscalité appliquée sur les loyers des parkings ?

Les parkings sont imposables et appartiennent à la catégorie des revenus fonciers. Cette imposition n’est valable que si le parking est seul et qu’aucun gardiennage n’est engagé.

Quels revenus fonciers pour quel régime d’imposition ?

Si vos revenus fonciers bruts ont un montant inférieur à 15 000€, vous aurez l’opportunité de profiter du régime d’imposition simplifié, aussi connu sous le nom de micro-foncier. Si vos revenus fonciers bruts dépassent cette somme, alors ce sera le régime d’imposition réel qui sera appliqué.

Quels sont les frais de notaire ?

Ceux-ci sont proportionnels au prix d’achat.

Et du côté des impôts ?

En tant que propriétaire d’une ou plusieurs places de parkings, vous êtes dans l’obligation de payer des impôts. Quels sont-ils ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette partie.

La taxe sur les loyers perçus

Cette dernière est soumise au régime des revenus fonciers à part si le total de vos revenus locatifs sont inférieurs à 15 000€ par an. Dans ce dernier cas, ceux-ci seront soumis au régime du micro-foncier et profiteront d’une baisse de 30%.

La taxe foncière

Il vous faudra aussi vous acquitter de cette dernière. Si vous avez choisi la taxation sur le régime réel, cette taxe foncière est déductible de vos revenus fonciers.

La taxe d’habitation

Pour cette taxe, un critère rentre en compte : la proximité avec le lieu d’habitation de votre locataire. En effet, si la place de parking est située à moins d’un kilomètre de son lieu de résidence, alors ce sera au locataire de payer la taxe d’habitation. Dans le cas contraire (habitation à plus d’un kilomètre du logement du locataire), ce sera au propriétaire de régler cet impôt.

La TVA

En règle générale, la place de parking est soumise à la TVA. Son taux est de 20%. Les propriétaires, dont les recettes annuelles ne dépassent pas la somme de 32 900€, sont exemptés de cette TVA.

L’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF)

Si vous êtes redevable de cet impôt, alors la valeur de votre place de parking est à déclarer sauf si vous appartenez à la catégorie de loueur en meublé professionnel (ce régime est applicable à toutes les locations de parking et si des prestations connexes sont proposées (surveillance, lavage de la voiture, entretien…)).

Et en cas de revente ?

Si une revente de votre place de parking est envisagée, le propriétaire sera alors imposable sur la plus-value à hauteur de 34.5% réparti comme suit : 15.5% pour les prélèvements sociaux et 19% pour les impôts. Cette condition n’est valable que pour les reventes ne dépassant pas 15 000€.

Louer un parking : quel est le contrat à signer ?

L’ensemble des dispositions du contrat sont libres. En revanche, il est primordial que celles-ci respectent l’ordre public, la liberté individuelle et qu’elles ne soient pas contraires au droit. Voici quelques conseils afin de bien établir votre contrat.

Contrat écrit ou oral ?

Cela c’est au propriétaire de choisir. Cependant, il est conseillé d’opter pour la première solution. Ceci vous permettra de bien tout formaliser et de garder une trace en cas de problème.

Un descriptif des lieux

C’est une étape essentielle. Celle-ci doit comporter divers éléments comme : le numéro d’emplacement, les moyens mis à disposition (badge, carte…).

La durée de validité du contrat

Cette dernière est totalement libre.

La forme et la durée du préavis

Le délai de prévenance est à déterminer par le propriétaire. Il peut varier d’un mois à trois mois. En règle générale, ce délai s’ajuste à celui du contrat (plus le contrat est long plus celle-ci sera longue également). Si une partie souhaite prendre congé, cette demande sera à exprimer par lettre recommandée.

Le montant du loyer

C’est au propriétaire de le décider. Si le chiffre d’affaires dépasse la somme de 32 900€, la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) est à appliquer. Il est aussi important de préciser si le loyer est exprimé hors taxes (HT) ou Toutes Taxes Comprises (TTC).

Le dépôt de garanties

Celui-ci est également libre. En général, seul est compté et retenu le prix de remplacement des moyens mis à disposition (cartes, badges…).

Les charges récupérables

Ici, deux solutions existent. Elles peuvent être fixées de manière forfaitaire ou sous forme de provisions. Cependant, les charges récupérables sont quasi nulles.

L’indexation

A la différence des locaux d’habitation, l’indice de référence des loyers (IRL) ne peut être choisi.

Et du côté des assurances ?

Comme pour le logement, le parking doit bénéficier d’une protection de la part d’un organisme d’assurances. Que ce soit pour une place de parking en plein air ou un box entièrement fermé, il est nécessaire de bien remplir toutes les déclarations et de bien tout assurer.

Quels sont les avantages d’investir dans un parking en vue de le louer ?

Investir dans une place de parking doit dégager un certain rendement afin que celui-ci soit un investissement réussi. Après avoir vu, les divers critères d’un investissement dans une place de parking, il est important de faire l’inventaire de tous les avantages de ce placement.

Une très forte demande locative

Comme indiqué plus haut, la disponibilité en places de parking connaît une pénurie. En quelques mots, il y en manque, et surtout dans les grandes agglomérations. La location de ce type représente donc un marché de niche plus qu’intéressant.

Aucun travaux

La plupart du temps, aucuns travaux n’est à prévoir pour une place de parking.

Pas de frais d’entretien

Comme pour les travaux, les frais d’entretien sont minimes. Si certains doivent être engagés, leur somme est raisonnable.

Une certaine liberté

Que ce soit la fixation du loyer mensuel, les préavis ou même les dépôts de garanties, celle-ci est libre.

Une rentabilité intéressante

Celle-ci tourne autour de 6% et 9%. Il peut même arriver parfois que cette dernière atteigne 12%.

Conclusion

Aujourd’hui, investir dans une place de parking avec comme objectif de la louer est une bonne idée. En plus d’être un des placements les plus intéressants, la rentabilité et le taux de rendement sont, quant à eux, très satisfaisants. Cependant, avant tout achat, il est nécessaire de tout évaluer et de choisir le meilleur emplacement pour votre future place de parking.