La bible de l’investisseur immobilier

La bible de l’investisseur immobilier

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L’achat immobilier

achat immobilier

Acheter à l’etranger

Afin d’agrandir et de diversifier leur patrimoine immobilier, de nombreux propriétaires se tournent vers l’étranger.

Et, autant les motivations diffèrent, autant les offres foisonnent. Cela dit, se lancer dans cette aventure peut s’avérer bénéfique, mais tout dépend du pays choisi et du système juridique qui y est mis en place. Il importe donc de bien se préparer avant d’acheter dans l’immobilier étranger.


Se renseigner sur la législation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Après s’être rendu dans le pays d’achat pour visiter le bien convoité, le futur propriétaire doit connaître les lois qui y régissent les transactions immobilières. Pour ce faire, une fois de retour en France, il se rapprochera d’un professionnel du droit ou de l’immobilier.

Ainsi, il saura si les modalités de vente et de jouissance du droit de propriété lui sont favorables, ou s’il est préférable de choisir une autre destination.

En Espagne par exemple, le contrat de vente immobilière est écrit par l’avocat et enregistré par le notaire, tandis qu’en Angleterre, l’avocat est compétent pour ces deux actions. Au Maroc, seuls les autochtones peuvent acquérir des biens régis par la loi coranique.[/text_block]

Choisir le meilleur mode de financement

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’accompagnement des personnes ayant un projet d’achat immobilier à l’étranger se fait par deux moyens : à partir de la France ou dans le pays concerné.

Dans le premier cas, il faut savoir que l’acheteur se sentira peu soutenu, puisque les banques hésiteront à lui accorder le crédit sollicité. Cela dit, elles ne rejetteront pas son dossier, mais réclameront un apport considérable et des garanties en France (placements financiers, hypothèque, etc.).

Les banques du pays d’achat peuvent également vous demander cette somme. Quelle que soit l’option de financement retenue, l’ouverture d’un compte bancaire local convertible en devises sera exigée.

Par ailleurs, l’acquéreur devra procéder à la déclaration dudit compte et du bien immobilier acquis à l’étranger au Trésor Public Français, principalement s’il envisage de l’affecter à la location.[/text_block]

Ne pas oublier la réglementation fiscale

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La fiscalité applicable à cet achat diffère d’un Etat à un autre. L’acquéreur doit donc s’informer sur les dispositions du pays d’achat et sur les accords existant entre la France et celui-ci.

Ainsi, la Suisse par exemple impose la jouissance du bien, alors que le Portugal ne perçoit qu’un forfait sur les revenus fonciers nets. En outre, le Maroc et la France ont conclu une convention de non-double imposition, selon laquelle les impôts sur les revenus (étrangers ou non) sont dus au lieu de résidence fiscale.

Autre détail : l’acheteur devra également s’acquitter des taxes auxquelles le bien est assujetti dans le pays d’achat.[/text_block]

Acheter à plusieurs

Face aux difficultés à réunir le prix du bien désiré, et ne voulant pas se tourner vers une banque, il existe la possibilité de s’associer pour concrétiser un achat.

De même, l’envie d’être ensemble autour d’un idéal ou les avantages liés à l’opération sont également d’autres raisons poussant à investir à plusieurs.

Quel que soit l’objectif visé, cette acquisition peut être faite par divers moyens dont il convient d’appréhender les spécificités.


L’indivision

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]C’est le régime par défaut qui s’applique à tout achat collectif, à moins que le contrat mentionne une stipulation contraire. Ainsi, l’indivision consiste, pour au moins deux personnes, à acheter un logement (ou tout autre bien).

Ce faisant, chaque indivisaire est propriétaire d’une part du bien, non définie et proportionnelle à sa contribution, et l’ensemble possède tout le bien. Pour cela, ils doivent s’entendre pour décider de son affectation : le louer, l’habiter ou le revendre. Le principal avantage de cette acquisition à plusieurs est que, conformément au contrat indiquant la part contributive des co-indivisaires, chacun recevra le montant qui lui revient de droit. Toutefois, la gestion de l’indivision peut être compliquée, puisque les décisions relatives au bien ne sont valables qu’à condition d’avoir été prises unanimement par tous les copropriétaires.

De même, si l’un d’entre eux veut quitter l’indivision, soit le bien sera cédé pour qu’il prenne sa part, soit ses partenaires achèteront sa mise. S’il décède, ses héritiers viennent à sa succession dans l’indivision.[/text_block]

La constitution d’une SCI

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ici, chaque co-acheteur détient une part dans la Société Civile Immobilière créée par l’ensemble, et pour le compte duquel le bien est acquis.

Les textes régissant la société abordent nombre de questions relatives à cet achat en communauté, dont le fonctionnement et le gérant de la SCI, les conditions de prise de décision et la conduite à tenir en cas de décès d’un participant.

Mais, si sortir d’une SCI est très simple (en cédant ses parts aux autres), la dissoudre ne l’est pas. Par ailleurs, sa formation est onéreuse et requiert l’implication d’un notaire ; quant à sa gestion, elle est soumise au respect de nombreuses formalités.[/text_block]

La tontine

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant d’acheter, les coacquéreurs contractent et réunissent leurs ressources financières. La particularité de ce mode d’achat est sa durabilité : à la disparition de l’un des copropriétaires, son placement sera réparti entre les autres, jusqu’à ce que le dernier survivant devienne le détenteur du bien.

De même, si un désaccord survient, ceux qui partent ne peuvent pas reprendre leurs mises, à moins que l’ensemble accepte de vendre le bien et de partager l’argent reçu.[/text_block]

Acheter des bureaux

Que ce soit pour la création ou la délocalisation d’une entreprise, deux possibilités s’offrent à vous: la location ou l’achat de bureaux. Même si la première alternative semble moins onéreuse, la seconde a le mérite de faciliter le réagencement des lieux pour les adapter à l’extension des activités professionnelles.


Les modes d’acquisition

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les bureaux peuvent être acquis : au nom de l’entreprise, de son dirigeant ou pour le compte d’une Société Civile Immobilière (SCI). Dans la première hypothèse, les locaux font partie du patrimoine de la société.

Toutefois, si le bien immobilier appartient au dirigeant, il est intégré à la propriété privée de celui-ci, qui pourra ensuite le louer à l’entreprise à des prix intéressants. Ainsi, l’immeuble est préservé d’une éventuelle faillite, et les loyers perçus sont assujettis à l’impôt sur les revenus fonciers.

Dans le troisième cas de figure, vous trouvez des associés avec qui créer la SCI. Une fois les bureaux achetés, vos partenaires et vous les louerez à l’entreprise. Toutefois, les revenus imposables des membres de la SCI s’accroitront au rythme de remboursement du crédit immobilier contracté pour l’achat, le cas échéant.[/text_block]

L’implantation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le choix du nouveau siège de la structure est important, parce que tous les locaux ne sont pas conçus pour abriter des offices. Votre recherche doit donc être minutieuse, afin d’éviter par exemple, l’acquisition d’un bien en copropriété dont le règlement intérieur aurait interdit l’exercice d’activités professionnelles.

A cet effet, vous feriez mieux de vous tourner vers les périmètres réservés à ce type d’achat (quartiers d’affaires ou ZAC – Zone d’Aménagement Concerté). De même, veillez à vous installer loin de la concurrence, mais dans une zone facile d’accès pour vos collaborateurs et votre clientèle.[/text_block]

Le financement de l’achat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Après identification des locaux qui conviennent à vos besoins, contactez le propriétaire ou l’agence déléguée pour la vente, afin de faire votre offre d’achat. Lorsque vous conviendrez des modalités avec la seconde partie, un compromis de vente peut alors être signé, pour faire office d’engagement mutuel.

Par la suite, vous devez mobiliser les ressources nécessaires à l’achat. Pour ce faire, puisez dans les revenus de l’entreprise, utilisez vos économies ou celles des associés de la SCI. Cependant, si ces fonds ne suffisent pas, il vous reste l’option du prêt bancaire.

En cas de refus, vous pouvez toujours réunir plusieurs crédits auprès de différents établissements, ou profiter des aides financières offertes par des organisations publiques. S’en suivra, la conclusion effective de la vente.[/text_block]

Acheter neuf ou pas ?

A moins d’être fixé lorsqu’on souhaite investir dans l’immobilier, une éternelle question subsiste : faudrait-il acheter dans le neuf ou dans l’ancien ?

Cette indécision est liée au fait que les deux options présentent des intérêts non négligeables, mais aussi des inconvénients plusieurs égards.

Prendre le temps de les étudier avant de se décider est de ce fait essentiel pour faire un bon choix.


Le neuf se fraie un chemin dans l’immobilier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Investir dans le neuf est avantageux sur plusieurs points. D’abord, vous pouvez prétendre à un bien doté d’une surface habitable moderne et répondant à toutes vos exigences de qualité.

Ensuite, les charges liées à la facture énergétique et aux grosses réparations seront presqu’inexistantes, le logement étant conçu suivant les normes techniques de sécurité, d’isolation phonique et thermique.

En outre, les frais de notaire sont allégés (3 à 4 % contre 6-8 % dans l’ancien) et l’acheteur bénéficie de la garantie décennale du constructeur. Ainsi, lorsqu’il sera confronté à un quelconque problème l’empêchant de profiter de son bien, il est en droit d’exiger l’intervention du constructeur.

Par ailleurs, s’il s’agit d’un primo-accédant qui souhaite faire de cet achat dans le neuf sa résidence principale, il pourra également prétendre à un Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour financer l’opération. De même, conformément à la loi Pinel, l’investissement dans le locatif neuf permet de bénéficier de réductions d’impôts sur le revenu.

Toutefois, le neuf n’offre pas que des privilèges. Ses principaux inconvénients sont : la rareté des plans dans le centre-ville, le délai entre la signature de la VEFA et sa réalisation (10-18 mois) et l’inconstance des entrepreneurs.[/text_block]

Mais l’ancien tient la route

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’une des raisons pour lesquelles l’ancien reste apprécié, c’est qu’il est majoritairement situé dans le centre-ville et revient moins cher. En outre, sa disponibilité le rend très attractif : au plus, 3 mois après le compromis de vente, la vente définitive peut être conclue et le logement, occupé.

Cela dit, au cas où le bien nécessite des rénovations, leur montant pourra faire l’objet d’une décote sur le prix de vente. A cet effet, si lesdits travaux permettront d’économiser de l’énergie, l’acheteur a la possibilité de souscrire à un prêt éco-PTZ ou à certains emprunts bancaires pour les réaliser. Si vous êtes plutôt tenté par cette option, ne perdez pas de vue que vous achetez dans l’ancien, c’est-à-dire que le bien peut ne pas respecter les récentes normes de construction et d’isolation.

Alors, en portant votre choix sur ce type de logement, prévoyez un budget approprié pour la consommation d’énergie, à défaut d’effectuer les travaux requis.[/text_block]

Acheter pour revendre

Acheter un bien immobilier pour le revendre par la suite peut-être un moyen rapide et facile de générer d’importantes plus-values, si vous êtes un bon négociateur. En matière d’investissement immobilier, c’est l’une des options qui s’avèrent souvent les plus lucratives.

Cependant, si vous n’êtes pas un professionnel de l’immobilier, ou si vous n’en maîtrisez pas bien les tenants et aboutissants, vous risquez de déchanter.


Investir dans la rénovation de l’ancien

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La plupart des investisseurs qui optent pour l’achat revente de biens immobiliers, choisissent généralement d’acquérir d’anciens logements ou immeubles, dans le but de les rénover, puis les revendre afin de réaliser une plus-value.

En effet, selon le type de bien, et selon sa situation géographique, la valeur d’un bien immobilier peut s’accroître plus ou moins considérablement après des travaux de rénovation. L’idée est, soit de revendre le bien en entier à un même acquéreur, à un prix de revente supérieur au montant investi (achat + coût de la rénovation), soit de le scinder en compartiments, s’il s’agit par exemple d’un immeuble, ou une maison, afin de le revendre à plusieurs acquéreurs différents.

Un ancien bâtiment industriel sera ainsi divisé en lofts, qui seront ensuite vendus séparément. La possibilité de compartimenter votre bien immobilier avant la revente peut vous permettre de réaliser une très bonne affaire.[/text_block]

Prendre des précautions avant de se lancer

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour réaliser une bonne affaire à la revente, il faut être capable de faire une bonne négociation en amont, lors de l’achat du bien. De plus, vous devez disposer de suffisamment de moyens pour faire face au coût qu’entraineront les travaux de rénovation.

Toutes ces précautions n’auront aucun sens si vous ne pouvez pas estimer de façon fiable, le prix de revente probable du bien, une fois la rénovation achevée. C’est en effet, à partir de ce dernier, que vous pourrez savoir si votre investissement sera rentable ou pas. L’évaluation du coût global d’investissement doit prendre en compte, en plus du prix d’achat, tous les frais liés au transfert de propriété, et l’estimation précise du coût de rénovation, y compris le temps que dureront les travaux de remise en état.

Si vous estimez après une telle évaluation que votre plus-value potentielle n’est pas suffisante pour couvrir la marge d’erreur possible, il vaudrait mieux renoncer à investir.[/text_block]

Acheter un bien occupé

Aujourd’hui, l’achat d’un bien occupé est de plus en plus en vogue. Et pour cause, en raison de cette importante contrainte imposée à l’acheteur, il bénéficie de certaines faveurs portant notamment sur le prix.

Toutefois, cette transaction immobilière n’est pas sans risques. Cela dit, il faudrait savoir à quoi s’attendre et les mesures à prendre, en tant qu’acquéreur d’un tel bien.


Les avantages du projet

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le premier intérêt d’un tel achat est lié à l’occupation du bien. En effet, cette situation vous permet de ne plus devoir chercher un bon locataire avant de percevoir vos loyers à bonne date.

En outre, l’achat d’une maison habitée fait profiter d’une décote de 10 à 20 % sur son prix de vente, étant donné que le nouveau propriétaire ne peut pas immédiatement et librement disposer du bien.

Ce taux est fixe en fonction du bail restant, du régime auquel il est soumis, du montant du loyer, de l’âge du locataire et de l’état du bien. Plus les conditions semblent « défavorables » pour l’acheteur, plus la décote sera considérable.

Un bien occupé est aussi une garantie pour la banque qui vous finance, car elle estimera que les loyers pourront couvrir les mensualités. Par ailleurs, avec cet achat, vous réduirez vos impôts sur le revenu, les charges liées à cette opération étant déduites de vos avoirs.[/text_block]

La prudence est de rigueur

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Certaines catégories de locataires sont protégées par la loi du 6 juillet 1949. Ce sont les personnes âgées de plus de 65 ans et dont les revenus annuels sont inférieurs à 1,5 fois le SMIC (26.400 € au titre de 2016).

À cette disposition, la loi Alur de mars 2014 ajoute qu’avant d’expulser ces locataires, le futur propriétaire doit être dans les mêmes conditions qu’eux et leur trouver un autre logement. De même, avant l’achat, vous devez exercer votre droit de visite.

À cet effet, le locataire est tenu d’octroyer 2 heures par jour ouvrable à son propriétaire. N’oubliez pas de demander une copie du contrat de bail en cours, les diagnostics techniques et les procès-verbaux de l’assemblée générale, s’il s’agit d’une copropriété. Cela dit, vous ne pouvez éconduire le locataire que si vous voulez revendre le bien ou l’habiter vous-même ou si c’est un membre de votre famille. Toutefois, vous devez lui adresser un préavis par lettre recommandée avec accusé de réception, 6 mois avant la fin du bail.

En outre, en cas de revente, vérifiez la fiabilité du locataire avant de lui proposer la transaction. Puis, s’il jouit d’un droit de préemption, attendez sa réponse dans un délai de 2 mois.[/text_block]

Acheter un terrain

Dans l’immobilier, en plus des logements, appartements, maisons ou villas, l’offre se compose également de terrains. Ainsi, vous pourrez choisir librement l’emplacement du terrain à bâtir et suivre le chantier de la construction de votre maison.

Cela dit, toute personne qui souhaiterait acheter son terrain doit respecter certaines étapes importantes.


Le compromis de vente

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il est fonction du terrain acheté. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’une propriété isolée, avant de signer, l’acquéreur doit consulter le plan d’occupation des sols pour s’informer des normes de construction à observer.

Il doit aussi vérifier le certificat d’urbanisme (si le terrain est constructible) ; dans le cas contraire, une dérogation doit être demandée. Par ailleurs, il ne doit signer cet acte qu’à condition de vouloir aller au terme de la procédure, sinon une promesse unilatérale de vente suffira.

De même, pour les terrains isolés, le compromis de vente ne comporte normalement pas le délai de rétraction de 7 jours, mais cette clause peut y être insérée par concertation des deux parties.

L’acheteur d’un terrain en lotissement contrôle le cahier des charges, le règlement du lotissement et le plan d’occupation des sols. Si les travaux du permis d’aménager sont réalisés, celui-ci signe le compromis et verse une indemnité d’immobilisation. Il peut se rétracter et reprendre la somme dans un délai de 21 jours.[/text_block]

L’acte de vente définitif

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Conclu devant le notaire, environ 3 mois après le compromis, il consacre le transfert de propriété. Concrètement, il contient l’adresse du vendeur (ou du lotisseur) et de l’acquéreur, le descriptif, le bornage et les servitudes du bien, le prix de vente du terrain, les modalités de versement, les émoluments de l’émissaire et la partie qui doit s’en acquitter.

Cette phase prend fin par le paiement du prix de vente (ou son solde) et des frais de notaire par l’acheteur et la remise des diagnostics techniques par le vendeur.[/text_block]

Les règles d’urbanisme

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Outre les mesures précitées, l’acheteur devra se conformer à quelques règles d’urbanisme, en se rapprochant de la mairie qui abrite le bien. Il doit en premier lieu disposer d’un certificat d’urbanisme (valable pour 18 mois et renseigne sur les notions juridiques relatives au terrain).

Ensuite, il doit obtenir l’autorisation d’urbanisme se rapportant à son projet (déclaration préalable, permis de construire ou permis d’aménager) et l’afficher sur les lieux. Enfin, dans un délai de 2 ans, il commencera les travaux et fera une déclaration d’ouverture de chantier.

La déclaration d’achèvement des travaux annoncera la fin du processus et permettra aux administrations compétentes de contrôler la régularité des ouvrages.[/text_block]

Comment bien négocier son bien à l’achat ?

Trouver la maison qui vous convient le mieux n’est pas toujours une équation simple à résoudre. Pourtant, vous n’êtes généralement pas au bout de vos peines, car l’annonce de son prix peut avoir de quoi dissuader.

Mais heureusement, il vous reste la carte de la négociation pour espérer que le prix diminue et s’aligne sur votre budget. À cet effet, vous devez peaufiner votre stratégie.


Appréhendez le marché local

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour les ventes entre particuliers, la tendance est à la surévaluation du prix du bien. Pour contourner ce piège, sans confier votre dossier à une agence immobilière, il vous faudrait connaître les prix pratiqués dans la zone pour le type d’immeuble convoité. Mais, si vous n’en savez rien, tournez-vous vers la conservation des hypothèques.[/text_block]

Renseignez-vous sur le bien

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Depuis quand est-il proposé à l’achat ? Combien de visites le propriétaire enregistre-t-il par mois ? Pourquoi veut-il vendre ? Ce sont autant de questions dont les réponses vous seront très utiles pendant la négociation.

En effet, pour un bien mis en vente depuis 2 ans, il existe l’éventualité que son prix soit élevé. De même, s’il intéresse peu de personnes ou si des raisons particulières amènent le propriétaire à vendre, ce dernier sera enclin à accepter votre prix.[/text_block]

Apprêtez votre argumentaire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Lors des visites effectuées, vous avez certainement remarqué les failles du bien et de son environnement.

Ainsi, par exemple, si vous vous rendez compte que le logement nécessite plusieurs travaux de rénovation et/ou que le quartier est trop bruyant, vous pouvez faire peser ces éléments dans la balance.

Lisez également le diagnostic de performance énergétique afin de vous en servir, si le bien ne répond pas aux critères exigés.[/text_block]

Prouvez votre sincérité

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ayant vu défiler de nombreux prétendus acheteurs, le vendeur est sceptique à chaque nouvelle intention d’achat. Il vous revient donc de le rassurer avec plus que des mots. À cet effet, en vous rendant à la négociation, prenez les documents de votre demande de crédit immobilier pour montrer que le montant couvrira le prix du bien.[/text_block]

Et armez-vous de patience !

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Tant que rien ne vous pousse à acheter dans l’immédiat, prenez votre temps pour visiter d’autres biens ou revenir à la charge. Même si vous avez essuyé un premier refus, gardez votre calme et votre sourire, puis recontactez le vendeur quelques jours ou semaines plus tard. Au cas où le bien serait toujours vacant, votre futur cocontractant saura revoir sa position.[/text_block]

Comment trouver votre futur bien ?

L’acquisition d’un bien immobilier est assimilable à un mariage : c’est souvent pour la vie. Pour cette raison, il est donc conseillé de s’y préparer convenablement pour ne pas regretter sa décision après.

Et ceci, d’autant plus qu’il est plus facile de vouloir acheter un bien intéressant que de réussir à dénicher « la perle rare ». C’est dire que la réalisation de ce projet se confronte à d’importantes étapes à franchir.


Définir des critères de choix

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En naviguant à vue, vous pourriez choisir ce qui ne vous convient pas vraiment. Alors, réfléchissez et décidez-vous en fonction de : la zone géographique et le quartier dans lequel vous souhaitez vivre, les infrastructures se trouvant à proximité du bien (écoles, transports en commun, hôpitaux, commerces, etc.), la superficie totale requise, le nombre de chambres et de salles d’eau qu’il vous faut et la possibilité d’avoir une terrasse et/ou un garage.[/text_block]

Opter pour un mode de recherche efficace

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Difficile de présenter une formule infaillible en toute situation, car chacun peut procéder comme il le veut. Cela dit, vous pouvez parcourir des sites internet dédiés à l’immobilier ou discuter directement avec des vendeurs après avoir estimé le prix du bien en ligne, ou avoir obtenu les montants des transactions effectuées dans le périmètre.

Vous pouvez également recourir à des professionnels (courtiers ou agents immobiliers) ou à des notaires pour acquérir le bien idéal.[/text_block]

Ne pas négliger les visites

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Qu’il ait une fois été occupé ou non, le bien immobilier que vous songez à acheter doit vous offrir une bonne habitabilité. En visitant les lieux avant de signer, vous remarquerez les éventuels désagréments auxquels vous ferez face dès que vous serez propriétaire.

Ce sont, entre autres, le mauvais fonctionnement des appareils de chauffage, des installations électriques et des conduites d’eau, l’état des murs, de la toiture ou des façades et les nuisances sonores pouvant provenir du voisinage.[/text_block]

Vérifier la paperasse et entériner l’intention d’achat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Même si vous avez eu un coup de cœur lors des visites, ne vous précipitez surtout pas. Demandez à votre futur vendeur de vous fournir les documents relatifs : les diagnostics immobiliers, puis les règlements de copropriété et les procès-verbaux d’assemblées générales, s’il s’agit d’une copropriété.

Lorsque les conditions vous conviendront, il ne vous reste qu’à rédiger votre offre d’achat avec un prix raisonnable, compte tenu des prix de la zone, du moment et du type de bien. Pour finir, signez la promesse de vente avec le vendeur, avant de vous lancer à la recherche d’un prêt.[/text_block]

La visite de votre futur bien : les pièges à éviter

Avant d’acquérir un bien immobilier, il faut le visiter afin de repérer les éventuels défauts qui pourraient hypothéquer sa bonne jouissance. Les intérêts de cette démarche sont multiples, mais se résument en deux principaux points.

D’une part, elle vous épargnera des déceptions plus tard ; d’autre part, elle pourrait vous fournir des arguments valables pour amener le vendeur à diminuer le prix de vente fixé.


Prendre la visite à la légère

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]C’est l’une des erreurs à ne surtout pas commettre lorsque vous songez acheter un logement. Etape se déroulant entre la signature de la promesse de vente et celle du contrat de vente, la visite vous permet de vérifier si le bien est conforme à ce que vous espérez, s’il est vide et si les éléments devant s’y trouver y sont, et fonctionnent normalement.

C’est dire toute l’importance que revêt la visite du futur bien avant d’en devenir propriétaire. Tout d’abord, choisissez minutieusement l’heure à laquelle vous l’effectuerez en fonction de la publicité qui a été faite : en plein jour, si le logement est lumineux ; ou s’il est dit calme, alors qu’une école ou une rue très passante lui est proche.

Ensuite, prêtez attention à l’agencement des pièces ; puis, ouvrez l’œil pour scruter tout le logement et les parties communes. Si possible, faites-vous accompagner par un professionnel du bâtiment pour avoir une expertise plus approfondie.

Enfin, organisez autant de visites que vous le désirez. Car, une fois le contrat de vente signé, les défauts non remarqués vous seront opposables. Ainsi, par l’intermédiaire d’un notaire, vous pourrez reporter l’achat jusqu’à la fin des réparations ou obtenir une réduction égale au coût desdits travaux.[/text_block]

Négliger le voisinage

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Même seul (e) dans votre maison, vous aurez des voisins et serez au sein d’un quartier. Voilà pourquoi, en visitant votre futur bien, vous devez penser à parcourir les environs pour voir ce qu’il y a et s’il y fait bon vivre : commerces, écoles, transports, etc. Ce faisant, vous apprécierez la distance qui vous sépare de ces infrastructures, mais aussi la tranquillité et la beauté des lieux.

De même, vous ferez bien de vous rapprocher de vos voisins, afin de nouer quelques contacts et de vous renseigner sur le quartier (niveau de sécurité, atouts, etc.) ou sur votre futur vendeur (sociabilité et disponibilité).[/text_block]

Le meilleur moment pour visiter votre bien

La délicate étape de la visite, en prélude à l’achat d’un bien immobilier, permet de constater les défauts et qualités du logement, mais aussi d’essayer de s’y projeter. C’est dire toute l’importance que revêt cette pratique avant l’acquisition du bien.


Surtout, n’y allez pas pendant les vacances !

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]C’est le moment où vous avez de fortes chances de ne pas croiser vos voisins. Or, leur présence vous est nécessaire pour mesurer leurs nuisances sonores, par exemple. Ont-ils des enfants en bas âge qui crient sans cesse ? Ou des adolescents rebelles qui font souvent monter les décibels ?

Vous ne vous en rendrez pas compte s’ils sont en voyage. De même, les écoles primaires ou les lycées situés aux alentours du logement seraient vides au cours des vacances. Alors, si rien ne presse, vous feriez mieux de rechercher votre bien en pleine année scolaire.[/text_block]

Choisissez la bonne heure pour visiter

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il est plus intéressant de visiter les locaux qui vous plaisent, le matin plutôt qu’à midi par exemple. Car, vous pourrez ainsi apprécier le degré de luminosité des pièces : le salon, les chambres et la cuisine reçoivent-ils la lumière du jour? Pourrez-vous y passer du temps sans allumer les lampes ?

Par ailleurs, tôt le matin ou en fin de journée, moment les plus animés, votre visite vous permettra de savoir si les bruits de klaxons ne vous dérangeront pas, particulièrement, si une route se trouve à proximité.

Les soirs ou les week-ends, venez rencontrer vos voisins ou jauger l’animation du quartier pour conclure si elle vous correspond ou pas.[/text_block]

D’autres petites astuces

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]D’abord, vous devrez multiplier le nombre de visites : faites-en autant que possible, pour être sûr de votre choix. Ensuite, il faudrait alterner les moments auxquels vous vous rendez sur les lieux.

Ne vous déplacez pas chaque fois en semaine ou les soirs, mais surprenez le propriétaire ou l’agent immobilier en débarquant à l’improviste. Enfin, basez-vous sur les mérites du bien qui ont été vantés à travers l’annonce.

Puisque c’est ce communiqué qui a suscité en vous l’envie d’acheter ce logement plutôt qu’un autre, vous êtes en droit d’exiger qu’il remplisse tous les critères énoncés. Et la visite est le meilleur moyen de vous en convaincre.[/text_block]

Les vices cachés : la garantie

La conclusion d’un achat immobilier est généralement source de satisfaction pour l’acquéreur. Néanmoins, cette joie parfois est de courte durée, notamment lorsqu’il découvre les vices cachés du bien.

La démarche courante dans ce cas est qu’il se rapproche du vendeur pour annuler le contrat. Face au refus de celui-ci, son ultime solution est la justice pour faire valoir sa garantie.


Vices cachés : ce qu’il faut savoir

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Tous les défauts du bien ne sont pas à la charge du vendeur. Ainsi, il faut la réunion de trois principaux critères pour que l’existence du vice caché soit établie. D’abord, il doit effectivement être caché, c’est-à-dire invisible.

Pour s’en assurer, le juge s’appuie sur l’attitude du « bon père de famille », qui ne saurait examiner l’immeuble comme un expert. Ensuite, ce vice doit être antérieur à la vente. Cette condition fait supposer également que l’acheteur n’en savait rien.

Cependant, si le défaut figure dans l’acte de cession ou dans les diagnostics techniques, il ne sera pas pris en compte. Enfin, il doit être grave, à tel point que l’acquéreur ne profiterait pas bien du logement, ne l’aurait pas acheté s’il en avait été informé, ou l’aurait acheté à un plus bas prix.[/text_block]

Les obligations du vendeur

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Elles diffèrent selon qu’il est un professionnel ou un particulier. Le premier est censé connaître les vices des biens qu’il vend ; et même s’il est de bonne foi, il n’est pas libéré. Cela dit, cette présomption ne lie pas l’agent immobilier : il n’est qu’un intermédiaire.

Quant au second, il est exempté de garantir les vices cachés. Cette dispense est remise en cause, si le vendeur avait connaissance des défauts du bien et les a dissimulés. Toutefois, l’acquéreur devra prouver cette mauvaise foi.[/text_block]

A quoi peut s’attendre l’acquéreur ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il dispose d’un délai de deux ans pour agir, à compter de la date de la découverte du vice caché. Pour l’informer de la situation et demander un règlement à l’amiable, l’acheteur devra adresser une lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur.

Quand cette dernière sera restée sans suite, il pourra se tourner vers le tribunal de grande instance compétent dans la zone où se trouve le bien. Ainsi, le nouveau propriétaire pourra obtenir l’annulation de la vente (moyennant restitution de l’immeuble, remboursement du prix d’achat et des frais accessoires) ou la réduction dudit prix.

Dans cette hypothèse, le coût de la réparation du vice sera évalué et déduit du montant de la vente. Quelle que soit la décision du juge, elle pourra être assortie d’un paiement de dommages-intérêts.[/text_block]

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Vente immobilière

vente immobilière

Comment bien négocier son bien à la vente ?

Le marché de l’immobilier est marqué des variations plus ou moins importantes des prix. Dans cet environnement, le propriétaire peut toutefois conclure une bonne affaire et vendre à un prix intéressant, sans perdre du temps. Mais avant d’atteindre cet objectif, il lui faudra s’assurer de la qualité de son bien et suivre quelques autres conseils.


Rénover le bien immobilier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant de le proposer à la vente, vous feriez bien d’effectuer toutes les réparations nécessitées par votre bien. Un logement sans défaut est un point positif sur lequel le vendeur peut agir pour empêcher les acheteurs de négocier le prix affiché.

De même, dès que ceux-ci visiteront le bien et se rendront compte des travaux réalisés, ils n’exigeront plus une importante réduction.

A cet effet, l’extérieur recevra de nouvelles couches de peinture et les fissures y seront supprimées ; quant aux pièces du bien, elles seront remises au goût du jour selon la technique du home-staging. Aucun détail ne doit être négligé pour pouvoir convaincre tous les acheteurs, même les plus difficiles.[/text_block]

Obtenir une bonne estimation immobilière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Parce que la valeur d’un immeuble s’accroît en fonction de son état, il est conseillé de faire évaluer son bien après l’avoir rafraîchi. Ainsi, en recourant à un notaire, à un professionnel de l’immobilier ou à une agence immobilière, vous bénéficierez d’une estimation concrète afin de présenter l’immeuble à sa valeur réelle : un prix bien estimé est peu discuté.[/text_block]

Opter pour une publicité efficace

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour attirer les acheteurs, la communication compte énormément. Le propriétaire devra aménager l’espace et faire appel à un photographe compétent pour prendre de belles photos.

Outre ces vues, les annonces renseigneront les potentiels acquéreurs sur d’autres détails : le prix du bien, son année de construction et sa superficie, le nombre de pièces et leur superficie respective, la note du DPE, etc.

Une fois les imprimés réalisés, le propriétaire peut les partager à ses connaissances ou les confier à une agence dans le cadre d’un mandat exclusif. Dans cette seconde hypothèse, il permet à son partenaire, pendant la durée du mandat, de trouver l’acheteur à qui vendre le bien au meilleur prix.[/text_block]

Bien recevoir les visiteurs

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En ayant une idée précise des atouts du bien et de son environnement, l’acquéreur se décide promptement. En effet, celui-ci a des attentes qu’il espère combler lors de la visite et souhaite même avoir d’agréables surprises. C’est donc le moment pour le propriétaire ou son mandataire de sortir le grand jeu, tout en restant honnête.[/text_block]

Différence entre compromis et promesse de vente

Dans le cadre d’une cession de biens, la législation immobilière contraint les parties à effectuer un certain nombre de formalités. Parmi celles-ci figurent le compromis et la promesse de vente.

Souvent confondus, ces deux actes ne sont pas identiques. Il est nécessaire pour le vendeur et acquéreur de bien considérer ces différences pour éviter tous risques.


Définitions des concepts

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Compromis et promesse de vente constituent des avant-contrats, c’est-à-dire qu’ils sont signés préalablement à la vente définitive. Toutefois, dans le compromis de vente encore appelée promesse synallagmatique de vente, les deux parties s’engagent à effectuer la vente au terme d’un certain délai, à condition que l’une des conditions suspensives se concrétise.

Quant à la promesse de vente, elle n’oblige que le vendeur : il accepte de céder son bien immobilier à cet acheteur, au prix retenu et pour une durée fixée.[/text_block]

La comparaison des actes

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Qu’ils soient sous signés de manière privée ou authentiques, le compromis et la promesse de vente sont valables et dupliqués pour chaque partie. Lors de leur signature, l’acheteur verse au vendeur ou à son mandataire le dépôt de garantie (contexte du compromis) ou l’indemnité d’immobilisation (contexte de la promesse).

Dans le premier cas, cette somme est de 5 à 10 % du prix d’achat du bien, et de 10 % dans la seconde hypothèse. Par ailleurs, les deux actes ont des contenus analogues : le descriptif et le prix du bien, la désignation du propriétaire et le délai de rétractation.

Ce sursis s’étend sur 10 jours et court dès le lendemain de la signature de l’avant-contrat. Facultatif pour la validité du compromis de vente, l’enregistrement est obligatoire dans le cas de la promesse de vente. En effet, l’inscription se fait au service des impôts pendant le délai de rétractation, moyennant 125 €.[/text_block]

La suite de la procédure de vente immobilière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Si la vente s’effectue dans ledit délai devant un notaire, l’acheteur remet le solde du prix de vente. Si l’acquéreur refuse l’offre pendant les 10 jours, le vendeur garde le dépôt de garantie ou l’indemnité d’immobilisation.

Mais quand son désistement dépend d’une clause suspensive, la somme peut être récupérée. Quel que soit l’avant-contrat préétabli, la conclusion de la vente peut se faire au Tribunal de Grande Instance, si l’une des parties se rétracte après le délai légal (compromis) ou si le vendeur cède le bien après l’acceptation du cocontractant (promesse).

Dans cette éventualité, comme lorsque la cession a lieu avant la levée d’option, le paiement de dommages-intérêts peut être prononcé.[/text_block]

La préparation de la visite pour mieux vendre

Pendant la visite, l’acquéreur touche du doigt ce pourquoi il s’engage. C’est dire combien cet instant est crucial, puisqu’il influe sur la décision définitive : acheter ou se rétracter. Alors, le propriétaire ou son mandataire doit bien s’armer pour mettre toutes les chances de son côté ; un potentiel acheteur conquis lors de la visite du bien immobilier deviendra un acheteur confirmé.


Les dispositions à prendre avant le rendez-vous

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il est important que les visiteurs se sentent à leur aise dans leur future propriété, afin de bien s’y projeter. A cet effet, le propriétaire ou l’agent immobilier doit les accueillir avec respect, dans un cadre propre et coquet.

Par ailleurs, il ne faut pas les abreuver d’informations relatives au bien, dès qu’ils auront franchi le pas de la porte. Il est préférable de les laisser profiter au mieux de la visite, après leur avoir précisé les principes à suivre et leur avoir demandé s’ils souhaitent être guidés ou non.[/text_block]

Le déroulement de la visite

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Après les préalables, le vendeur cherchera à connaître les attentes de ses hôtes, afin d’axer la visite sur leurs exigences auxquelles répond le bien immobilier. Ainsi, vous devez être en mesure de leur démontrer entre autres, que le salon est suffisamment spacieux pour recevoir plusieurs convives pendant une soirée arrosée, que la cuisine ouverte est moderne et pratique ou que les chambres ont des espaces de rangement considérables.

De même, pour bien valoriser l’immeuble, le propriétaire veillera à en présenter les subtilités intéressantes. Il ne faut négliger aucun détail lors de la visite d’un bien : les goûts des acheteurs n’étant pas tous connus à l’avance, il est utile de tout leur dire.

Tout, absolument tout, y compris les éventuels défauts du logement. Car, même si ces aspects peuvent diminuer leur engouement, cela a le mérite de leur prouver votre sincérité.[/text_block]

Quelques autres conseils utiles

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La visite est un moment de communication. Alors, le vendeur doit s’assurer d’être compris et donner la parole aux visiteurs. Ainsi, une fois qu’il aura fini son exposé, il les invitera à exprimer leurs avis et craintes ou à poser des questions.

Lorsque vous vendez, prenez soin de fournir des dépliants sur le bien aux futurs propriétaires pour qu’après leur départ, ils aient, à disposition, tous les renseignements nécessaires pour décider.

Enfin avant de prendre congé d’eux, vous devez leur parler des formalités à remplir en vue de l’achat immobilier, tout en leur réitérant votre entière disponibilité.[/text_block]

Le DPE : un bon argument de vente

Figurant au nombre des diagnostics immobiliers, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) doit être remis à l’acquéreur ou au locataire avant la signature du contrat. Il renseigne sur l’isolation thermique du bien et les charges liées au chauffage. Même s’il est obligatoire, ce document n’a qu’une valeur informative : les parties ne sont pas tenues au respect de ses recommandations.


Que savoir du DPE ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le DPE permet d’apprécier le degré de consommation d’énergie et le niveau d’émission de gaz à effet de serre. Il contient des calculs et des vérifications effectués sur le bien immobilier, desquels résulte une note énergétique globale.

A cet effet, la notation se traduit par l’attribution d’étiquettes portant les lettres A à G et relatives à deux aspects importants : l’énergie et le climat. C’est dire que le bien noté « A » est censé être très économe sur le plan énergétique, tandis que celui noté « G » est énergivore.

Ainsi, grâce à cette information précisée sur les annonces immobilières, l’acheteur ou le locataire se fera une idée des factures d’énergie qu’il paiera, une fois qu’il occupera le logement. Par ailleurs, valable pour 10 ans, le DPE doit être réalisé par un professionnel certifié.[/text_block]

L’impact du diagnostic

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il est essentiellement financier. En aidant à connaître la qualité énergétique de tout immeuble, le DPE influe sur sa valeur, car les futurs acquéreurs et les locataires s’y intéressent souvent avant de se décider.

Lorsque le bien convoité est énergétiquement performant, il est plus apprécié et son prix, élevé. En effet, les plus chanceux du marché immobilier sont les propriétaires ayant des biens performants ou récemment rénovés.

Quant aux autres biens, c’est-à-dire ceux dont la note est mauvaise, ils sont moins côtés, puisqu’ils favorisent la hausse de la consommation énergétique. Sur la base de ce critère, les locataires ou les acheteurs de tels biens pourront facilement négocier une diminution du prix de vente ou du loyer.[/text_block]

Que faire après la réalisation du DPE ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Généralement, le DPE relève les irrégularités concernant l’aspect énergétique du bien : état des fenêtres, isolation thermique, chauffage, etc. A ces constats, s’ajoutent les exhortations du professionnel pour l’amélioration de la qualité énergétique dudit bien.

Ainsi, s’il tient à mettre un immeuble écologique sur le marché, le vendeur ou le bailleur doit veiller au respect scrupuleux de ces conseils avisés. Cela dit, le propriétaire peut demander des prêts adaptés à la réalisation de ces travaux, tels que l’éco-PTZ, la prime de 1.350 € ou le crédit d’impôt développement durable.[/text_block]

Le home-staging : la technique pour mieux vendre

Lorsqu’un bien immobilier ne se vend pas, le propriétaire doit en vérifier l’état. A cet effet, il veillera à ce que cette propriété soit attrayante pour retenir facilement l’attention de plusieurs acquéreurs.

Ainsi, afin de repositionner son immeuble sur le marché de la vente, le propriétaire dispose d’une multitude de possibilités, parmi lesquelles le homestaging figure en bonne place.


Faire du home-staging, ce n’est pas rénover !

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Créé aux USA dans les années 70, le home-staging est apparu en France depuis quelques années. En effet, il consiste à valoriser un bien immobilier proposé à la vente, en vue de le céder rapidement et à un prix intéressant.

Cela dit, une précision est de rigueur : la finalité du home-staging n’est pas de transformer entièrement l’immeuble. Il faudrait plutôt miser sur les volumes, l’espace et la luminosité pour faire ressortir la beauté du bien.

Concrètement, faire du home-staging revient à dépersonnaliser la décoration, à aménager les pièces, à appliquer un style unique à l’ensemble du logement et à effectuer les réparations nécessaires.

Grâce à ces éléments, le bien pourra séduire les visiteurs et leur permettre de s’y projeter. Selon les sondages, l’acheteur prend sa décision dans un délai de 90 secondes ; c’est dire que le propriétaire doit jouer sur le visuel pour atteindre son objectif dans ce timing.[/text_block]

Qui peut s’en occuper ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Cette activité peut être réalisée par le vendeur ou par un professionnel. Ainsi, en s’y prenant lui-même, le propriétaire devra s’informer sur les modèles de décoration en vogue, se séparer des objets personnels (photos de famille ou de mariage, collection de vinyles, etc.) et mettre son bien au goût du jour.

Toutefois, en recourant à un home-stager, il peut se faire former au home-staging (environ 100 €), obtenir un diagnostic et des recommandations (100 à 500 €) ou bénéficier d’une prestation complète (entre 0,5 à 2 % du prix de vente de l’immeuble).[/text_block]

Le home-staging seul ne suffit pas

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le propriétaire qui procède à ces changements ne doit pas en profiter pour hausser le prix de vente. Cette technique l’aide uniquement à vendre le plus vite possible dans un contexte où l’offre est plus forte que la demande.

Alors, outre cette modernisation, une bonne estimation du prix du bien lui permettra d’attirer les acheteurs. Même s’ils ont un coup de cœur, en pensant qu’ils devront se ruiner avant de se faire plaisir, ils rebrousseront chemin. Le tandem gagnant est donc constitué du homestaging et du juste prix.[/text_block]

Les délais lors d’une vente

De la promesse ou du compromis de vente à l’acte définitif de vente, de nombreuses formalités jalonnent le processus de transaction immobilière. Ainsi, si le premier acte peut être signé dès que les parties le désirent et que le vendeur aura réuni les diagnostics immobiliers, le second est soumis à des contraintes temporelles. En effet, vendeur et acheteur sont tenus au respect de quelques délais.


Le délai de rétractation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Période accordée à l’acquéreur pour mûrir davantage son intention d’achat, le délai de rétractation est de 10 jours, dès le lendemain de la signature du compromis ou de la promesse de vente.

Mais, lors de la conclusion de l’avant-contrat, le dossier des diagnostics techniques et les documents exigés par la loi Alur (cas d’une vente de bien en copropriété) doivent avoir été mis à la disposition de l’acheteur. Dans le cas contraire, le décompte commence au jour de la remise des dites pièces.[/text_block]

Le droit de préemption

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]C’est une priorité pour acheter un bien dont jouit une personne autre que celle qu’aurait souhaitée le vendeur. Dans le contexte immobilier, ce sont la collectivité territoriale compétente et le locataire d’un logement occupé qui bénéficient de ce droit.

Dans la première hypothèse, le notaire chargé de la vente doit envoyer une Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA) à ladite collectivité (état, département ou commune). Une réponse lui sera accordée dans un délai de deux à trois mois. La seconde situation se décline en trois éventualités. D’abord, l’occupant d’un des lots d’un bien récemment alloti et soumis à une première vente a 2 mois pour préempter.

Ensuite, le locataire d’un immeuble en copropriété a 4 mois pour agir ; la mairie sera également informée pour l’aider à garder son habitation. Enfin, le locataire d’un logement vide sera averti de l’intention du propriétaire, 6 mois avant la fin du bail. Il disposera de 2 mois pour répondre et de 2 autres mois pour signer le contrat de vente (4 mois s’il recourt à un prêt).[/text_block]

La clause suspensive

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il s’agit d’une condition dont la survenue influence la vente. Incluse dans le compromis ou la promesse de vente, elle est liée au crédit immobilier. En l’absence de cette clause, la vente doit être concrétisée 3 à 4 mois après l’avant-contrat : c’est le délai de réalisation de la vente.

Par ailleurs, la clause suspensive octroie 1 à 2 mois au futur acquéreur pour obtenir un prêt. Dans ce délai, la banque répond à sa demande et lui envoie une offre, à laquelle la loi Scrivener l’oblige à donner suite en 10 jours.[/text_block]

Rafraîchir son bien pour accélérer la vente

Une maison moderne et fonctionnelle est un petit havre de paix pour ses occupants et leurs hôtes. De même, des travaux récemment effectués lui apportent une certaine valeur ajoutée, qui n’échappe pas à l’attention des acquéreurs. C’est dire toute l’importance d’un rafraîchissement du bien préalablement à une vente. Il ne faut pas lésiner sur les moyens, car le jeu en vaut la chandelle.


Faire de l’extérieur le parfait reflet du reste du bien.

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Dès son arrivée sur les lieux, le futur cocontractant se fait une première idée de l’ensemble du bien. C’est avec cette opinion qu’il poursuit la visite ou qu’il préfère l’écourter et renoncer à l’achat.

Pour cette raison, le propriétaire qui souhaite vendre son immeuble doit s’assurer du bel aspect de la façade et du portail. Si, par contre, ces éléments ne sont pas attrayants, il lui faudra recourir à un professionnel du bâtiment dans les plus brefs délais pour réparer la façade abîmée, repeindre ou rénover le portail.

Par ailleurs, les espaces extérieurs doivent retrouver une nouvelle jeunesse. Ainsi, le vendeur pensera à faire tailler les plantes, tondre la pelouse et réaménager la terrasse par un jardinier ou un paysagiste.[/text_block]

L’intérieur : le clou du spectacle

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Autant que l’extérieur, il est probable que l’intérieur nécessite des réparations, puisqu’il a déjà été occupé. Alors, le propriétaire doit redonner de l’éclat aux pièces principales. Pour se faire, il pourra refaire les murs et/ou les plafonds, le plan de travail de la cuisine, faire poser de nouveaux carreaux dans la douche, renouveler la tuyauterie et les sanitaires. Les combles seront également rangés : s’ils sont hauts d’au moins 1,80 m, ces espaces peuvent servir de chambres ou de dressing.

Rafraîchir un bien pour pouvoir vite le céder, c’est aussi en accroître la performance énergétique. Un vendeur qui fournit un bon diagnostic de performance énergétique optimise son logement lors de la vente, car c’est le gage d’un cadre de vie écologique et de factures d’énergie amoindries.

S’il veut plutôt en agrandir la superficie habitable, le propriétaire doit se référer au plan local d’urbanisme et, pour plus de 40 m² supplémentaires, demander un permis de construire.

Par ailleurs, une piscine enterrée valorise considérablement un bien. Il suffit d’obtenir un permis de construire avant de commencer les travaux.

De même, un studio d’au moins 20 m² bien équipé et installé à l’extrémité du jardin constitue une plus-value pour le vendeur. L’acheteur pourra en disposer à sa guise plus tard.[/text_block]

Vendre avec ou sans agence

Lorsque vous décidez de vendre votre bien immobilier, deux solutions s’offrent à vous : recourir aux services d’une agence immobilière, ou vendre vous-même (de particulier à particulier).

Chacune de ces options a bien évidemment ses avantages et ses inconvénients, et le choix de l’une ou l’autre dépendra de votre disponibilité en termes de temps, votre flair commercial, vos capacités de négociation, et du coût que vous êtes prêt à supporter en faisant appel à un professionnel.


La vente de particulier à particulier : une option très répandue

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La vente de particulier à particulier est la solution que préfèrent de nombreux vendeurs de biens immobiliers. Cette option permet généralement d’obtenir un prix de vente net, et donc de gagner un chiffre d’affaires plus avantageux que lorsque vous sollicitez les services d’une agence immobilière.

Cette dernière perçoit en moyenne entre 5 % et 10 % de commission sur le prix de vente du bien, cette somme étant déduite de vos gains potentiels. De plus, le recours à une agence immobilière pourrait rendre votre bien immobilier moins attractif, et moins compétitif, par rapport aux appartements, immeubles ou logements de même catégorie, ayant fait l’objet d’une transaction de particulier à particulier.

En effet, du fait de la commission de l’agence, et du chiffre d’affaires minimum espéré par le vendeur, le prix de vente proposé pourrait être un peu plus important que dans le cas d’une vente sans agence.[/text_block]

Les limites d’une vente entre particuliers

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour vendre votre bien de particulier à particulier, vous devez être capable d’estimer vous-même le juste prix, ce qui n’est pas forcément évident. La plupart des vendeurs optant pour cette solution ont généralement tendance à surestimer la valeur de leur bien. Logiquement, ce dernier devient moins attractif, et ne trouve pas de preneur.

Une aptitude à la négociation et des capacités commerciales vous seront donc d’une grande utilité. Il vous faudra également de la disponibilité pour gérer d’une part les annonces, et d’autre part, les appels, les courriers, les mails et les demandes de visite d’éventuels acquéreurs.[/text_block]

La nécessité de recourir à une agence immobilière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le recours à une agence immobilière est donc particulièrement indiqué lorsque vous manquez de temps, ou que vous pensez ne pas avoir la « fibre commerciale », pour réaliser une bonne négociation.

Une agence immobilière maîtrise généralement le marché, les techniques de vente des biens et le juste prix de votre produit immobilier, en fonction de sa situation géographique et de ses caractéristiques particulières.[/text_block]

Vendre un bien immobilier aux enchères

Même si cette démarche n’est pas très commune, vous pouvez décider volontairement de vendre votre bien immobilier aux enchères. C’est une technique de vente comme toute autre qui, bien exploitée, peut vous permettre de réaliser une bonne affaire. Il faudra pour cela connaître le processus de mise aux enchères, et solliciter les services d’un notaire.


Trouver un acquéreur à coup sûr

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les enchères ont l’avantage d’attirer un grand nombre d’acquéreurs potentiels, qui ont généralement des profils diversifiés, allant des personnes physiques aux personnes morales. Cette méthode de vente est très efficace et peut vous permettre dans la plupart des cas de vendre à coup sûr votre bien.[/text_block]

Obtenir un meilleur prix de vente

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Vendre votre bien immobilier aux enchères est également un moyen d’obtenir un meilleur prix de vente. Le processus d’adjudication permet de créer une concurrence entre les acquéreurs potentiels, conduisant le plus souvent au prix de vente du marché, voire un prix nettement supérieur à ce dernier. De plus, un prix de vente obtenu à l’issue d’une mise aux enchères est rarement remis en cause par l’administration fiscale. Cela s’explique par la transparence, et le caractère public du processus de la vente aux enchères.[/text_block]

Vendre rapidement et définitivement son bien

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Une vente aux enchères vous prend généralement très peu de temps, elle nécessite entre 2 et 4 mois, de l’accomplissement des formalités de mise en vente à la séance d’adjudication. Par ailleurs, cette technique de vente à un caractère définitif.

En effet, contrairement à ce que vous pouvez avoir lors d’une vente classique, l’acquéreur par adjudication ne dispose pas de délai de rétractation, ni de délai de réflexion de 7 jours, ni de condition suspensive d’obtention d’un crédit.[/text_block]

Comment mettre son bien immobilier aux enchères ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Lorsque vous décidez de vendre votre bien immobilier via une mise aux enchères, la première chose à faire est de s’adresser à un notaire.

Tout comme dans le cadre d’une vente de particulier à particulier ou d’une vente par une agence, le notaire vous aidera à accomplir les formalités d’usage, et vous suivra tout au long du processus de vente, afin de s’assurer de la validité de ce dernier. Pour une mise aux enchères, le notaire procèdera également à l’expertise de votre bien, afin d’estimer sa valeur, et fixer sa mise à prix.

Vous pouvez bien entendu avoir recours à un autre expert pour la valorisation. Le notaire rédige ensuite un cahier des charges, s’occupe de la publicité, organise les visites des acquéreurs potentiels, et répond aux demandes de renseignements de ces derniers.

Au cours et après la séance d’adjudication, le notaire s’occupe de différentes tâches destinées à rendre valide le transfert de propriété.[/text_block]

Vendre un bien occupé

Pour des raisons qu’il est le seul à connaître, un propriétaire peut vendre son bien immobilier. Mais il arrive parfois qu’un locataire occupe les locaux au moment où il prend cette décision.

Il s’agit d’une opération particulière, dans laquelle des obligations sont mises à la charge du vendeur, et certaines précautions suggérées à l’acquéreur. Quant au locataire, il n’est pas laissé-pour-compte et jouit d’un droit de préemption.


Les modalités de la vente

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La cession d’un bien occupé présente des avantages pour l’acheteur. En effet, il n’a plus besoin de chercher un locataire : il lui faut juste vérifier que celui qui est en place, a dûment signé son contrat de bail et paie son loyer à bonne date.

En raison de cette occupation, le prix de vente subit une décote, en fonction de la nature du bail, du temps restant, du loyer fixé et de l’âge de l’occupant. Ainsi, si celui-ci a plus de 65 ans et des revenus modestes, l’acquéreur ne peut l’expulser qu’à condition d’être dans la même situation que lui.

De même, ce taux peut varier entre 5-10 % (biens de petites superficies) et 40- 50 % (locations suivant la loi de 1948).[/text_block]

Les formalités relatives au contrat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le locataire du bien occupé et proposé à la vente ne dispose d’aucune priorité. Cependant, le bailleur peut l’informer de son intention afin qu’il se manifeste, s’il est intéressé et permettre l’accès au logement pour les visites.

A cet effet, le propriétaire a droit à 2 heures par jour ouvrable, pendant lesquelles le locataire peut être présent ou non. Toutefois, il existe une exception à cette pratique : la vente à la découpe.

Elle accorde un droit de préemption au locataire, en cas de vente d’un bien nouvellement mis en copropriété. Cette prérogative doit être exercée dans un délai de 2 mois, sous peine de nullité. S’il refuse l’achat, le propriétaire devra également soumettre le bien à la mairie. Confronté au silence de l’autorité communale, le vendeur peut contracter avec un tiers.[/text_block]

Les conséquences de la transaction

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Devenu propriétaire du bien occupé, l’acheteur remplace son vendeur dans le bail et les contrats annexes, dont il ne peut pas modifier les clauses. Ainsi, il recevra la caution solidaire, à moins qu’elle soit stipulée au seul bénéfice du vendeur ainsi qu’un dépôt de garantie, qu’il remboursera au locataire à sa sortie.

Par ailleurs, l’assurance contre les loyers impayés souscrite par le locataire ne lui revient pas. Il peut tout de même continuer l’application du contrat avec ce dernier ou lui donner congé.[/text_block]

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Location immobilière

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Comment choisir le bon locataire ?

Une fois le contrat de location conclu, il devient très difficile de le résilier, ou même de mettre en œuvre une procédure d’expulsion du locataire pour impayés, ou pour toute autre raison. Il est donc primordial de bien choisir vos locataires, pour être sûr de tenir vos engagements vis-à-vis de votre banquier, en cas de crédit immobilier, et de rentabiliser votre investissement dans les délais prévus. Quelques critères vous aideront à faire le choix du bon locataire, et surtout à ne pas tomber sous le coup de la loi.


S’assurer de la majorité du candidat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Selon les textes réglementaires, le locataire potentiel doit témoigner de sa majorité avant toute signature de contrat de location immobilière. La première étape de la sélection de vos locataires est donc la vérification de leur situation personnelle.

La liste des documents à demander aux candidats à la location est clairement définie par la loi. Il s’agit de la carte d’identité, de la carte de résident, de la carte de séjour, ou du passeport. La réclamation de tout autre document en dehors de ces derniers peut vous conduire à être poursuivi pour discrimination.[/text_block]

Vérifier sa situation financière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Après vous être assuré de la situation personnelle de tous les candidats, la deuxième étape consiste à vérifier leur situation financière. Cette étape vise à s’assurer de la solvabilité du locataire, tout au long de la durée du contrat de location.

Généralement, le locataire est considéré comme solvable, s’il dispose d’un revenu régulier sur la période de location, et représentant au moins le triple du loyer demandé. Les documents susceptibles d’être réclamés pour cette vérification sont également définis par la loi. Ainsi, vous réclamerez les trois derniers bulletins de paie, et une attestation de l’employeur si le candidat à la location est un salarié.

Pour les professionnels libéraux, les commerçants, les artisans et autres travailleurs indépendants, la vérification des ressources se fait à travers les derniers avis d’impôt ou les déclarations de revenus. Les personnes bénéficiant d’aides sociales (allocation-logement, allocation familiale, etc.) ou de cautions doivent également être prises en compte dans la sélection de vos futurs locataires. La solvabilité d’une personne se portant caution doit pour cela être vérifiée.[/text_block]

Le comportement du locataire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Outre sa solvabilité, le comportement plus ou moins caché du candidat est également un critère important à prendre en compte. En vous servant des trois dernières quittances de loyer du dernier logement occupé, et des coordonnées du précédent propriétaire, vous saurez faire la différence entre les bons et les mauvais payeurs, et avoir une idée de la moralité de vos futurs locataires.[/text_block]

Comment choisir son syndic ?

Le syndic est un acteur incontournable de la gestion de votre bien immobilier mis en location. Il est chargé d’administrer celui-ci, en exécutant des tâches courantes, allant des travaux d’entretien au recouvrement des charges locatives.

Le syndic se charge également de la mise en œuvre des décisions collectives prises dans l’intérêt du bien, et celui de ses occupants. Avec une grande concurrence entre les différents syndics professionnels, il n’est pas toujours aisé de se faire une idée claire entre le bon et le moins bon. Pour être sûr de faire un choix avisé, vous devez connaître les différents critères sur lesquels se baser pour comparer les offres concurrentes, afin de retenir le meilleur syndic.


Faire jouer la concurrence

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Après avoir identifié l’ensemble des besoins de votre immeuble, et établi un cahier des charges pour votre futur syndic, demandez des devis à au moins trois professionnels différents. Ces derniers sont censés se déplacer sur place, pour apprécier l’ampleur des tâches à exécuter avant toute évaluation.

Un devis établi à distance témoignerait d’un manque de professionnalisme, et ne devrait pas être pris en compte. Le choix des entités à cibler pour la demande de devis se fait en fonction de l’expérience du professionnel, ou des échos favorables recueillis auprès de copropriétés, ou d’immeubles voisins.

Si vous ne disposez pas d’assez d’éléments pour décider, vous pouvez recourir aux services d’un courtier en syndic. Ce dernier connaît mieux le marché, et peut vous trouver les bonnes informations qui vous aideront à faire les bons choix.[/text_block]

S’en tenir aux dispositions légales

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le contenu du contrat proposé par le syndic est également l’un des critères permettant de guider votre choix. En effet, contrairement à ce qui se faisait dans le passé, un nouveau décret datant du 5 mars 2015 permet d’inclure la quasi-totalité des tâches courantes dans le forfait de base du professionnel.

La liste des prestations particulières pouvant être facturées en plus du forfait a donc été restreinte, et définie dans le décret en question (suivi de travaux, tenue d’une assemblée générale extraordinaire, etc.). Un contrat ne respectant pas ces dispositions légales ne devrait logiquement pas être retenu.

À la fin du mandat de votre syndic, ce dernier peut être reconduit, ou remplacé, si ses prestations ne sont pas satisfaisantes, cette décision devant être prise en assemblée générale par la majorité absolue, conformément aux dispositions des textes réglementaires.[/text_block]

Comment fixer son loyer ?

Dans le processus de mise en location d’un bien immobilier, l’étape de la fixation du loyer est très délicate. En effet, ce n’est pas chose aisée de fixer un loyer qui vous rapportera de bons revenus tout en ne faisant pas fuir les potentiels locataires.


La fixation du loyer encadrée par la loi

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant de procéder à la fixation de votre loyer, assurez-vous que le bien à louer ne se trouve pas dans une zone tendue. Les zones tendues étant des zones où des dispositions ont été mises en vigueur pour encadrer la fixation du montant du loyer.

Ainsi, si votre bien se situe à Paris par exemple, selon la législation en vigueur, le loyer se fixe sur la base d’au moins un euro par mètre carré de surface habitable en fonction de la catégorie de logement et du secteur géographique au sein de la ville. Dans le cas où votre bien immobilier ne se situe pas dans ce type de zone, la fixation du loyer se fait selon votre bon vouloir.[/text_block]

Les critères à prendre en compte pour la fixation du loyer

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Sans encadrement règlementaire pour fixer le loyer de votre location, vous pourrez le fixer trop à la baisse (ce qui ne vous arrange pas à long terme) ou trop à la hausse (ce qui vous ne permettra pas de vite trouver un locataire). Voici alors quelques critères pouvant valablement vous aider dans la fixation d’un loyer juste:

  • La situation géographique de votre bien : il va de soi que les loyers soient plus élevés dans les grandes villes ou dans les coins chics. Ce critère doit alors être déterminant dans la fixation de votre loyer.
  • Les dimensions de la surface habitable : du sol aux murs en passant par les escaliers, et même les embrasures des portes, tout doit être pris en compte pour l’estimation du loyer. La logique est la suivante : plus la surface habitable est grande plus le loyer est élevé.
  • La qualité et l’âge du logement : le confort offert par votre logement compte beaucoup pour fixer le loyer. S’il s’agit d’un appartement neuf ou remis à neuf, le loyer doit être logiquement un peu plus élevé que s’il s’agit d’un vieil appartement.
  • Les prestations disponibles : les autres prestations, telles que la présence d’un gardien, d’un ascenseur, de caméras de surveillance dans les couloirs ou d’un concierge, influeront forcément sur le montant du loyer.

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Comment gérer les retards de loyers ?

Lorsqu’un propriétaire met son bien en location, il espère obtenir des ressources financières. Ayant mis son bien à la disposition du locataire, le loyer est sa contrepartie.

Malheureusement, parfois, tout ne se passe pas comme on le voudrait et vous pouvez être confronté à des retards de paiement. Mais en prenant quelques mesures, vous pouvez sortir de cette impasse.


Le paiement du loyer

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le loyer est la première obligation du locataire. Et, conformément à l’article 7 de la loi du 6 juillet 1989, le propriétaire est en droit de le percevoir au terme convenu dans le contrat de bail. Etant retenue par les mentions du bail, cette échéance diffère selon les contrats. Toutefois, elle est habituellement limitée au 10 du mois. C’est dire que, passé ce délai, le locataire est en retard.[/text_block]

La procédure non-contentieuse

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Face à cette situation, le propriétaire envoie à son locataire une lettre de relance dans les 30 jours qui suivent la date à laquelle le loyer devrait être versé. L’objectif poursuivi est de lui rappeler son obligation contractuelle. En effet, le débiteur aurait pu oublier, en raison des difficultés du quotidien.

Cela dit, la lettre peut être recommandée, simple ou sous forme de mail. La lettre de mise en demeure intervient lorsque la première est restée sans suite. 50 jours après l’échéance de paiement du loyer, le propriétaire l’adresse au locataire, lui accordant 8 jours pour réagir.[/text_block]

La résiliation du bail

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’article 15 de la loi précitée permet au propriétaire de donner congé au locataire, s’il souhaite reprendre ou revendre le bien immobilier, ou s’il existe un motif légitime et sérieux expliquant sa décision.

Ainsi, le retard ou le non-paiement du loyer peut être considéré comme tel, car c’est un manquement grave aux obligations découlant du bail. Par ailleurs, si ce contrat comporte une clause résolutoire, le propriétaire enverra au locataire, par l’intermédiaire de son huissier, un commandement de payer.

Concrètement, il aura 2 mois pour s’exécuter ou requérir une prolongation. S’il ne s’acquitte pas de ses dettes, le juge des référés sera saisi pour constater la résiliation du bail et ordonner son expulsion. En cas d’absence de clause résolutoire, le propriétaire recourt directement au tribunal d’instance pour les mêmes fins. Après avoir évalué la faute du locataire, le juge statue en fonction de ses capacités financières.

Si elles sont bonnes, des délais de paiement lui seront consentis ; sinon, le bail sera résilié, et lui, expulsé. Il aura alors 2 mois pour obéir au commandement de quitter les lieux transmis par l’huissier de son propriétaire.[/text_block]

Comment gérer les troubles de voisinage ?

Une chose est de louer un bien et une autre est d’en jouir paisiblement. Même si cette dernière prérogative doit généralement être assurée par le propriétaire du bien loué, il arrive que la jouissance paisible soit perturbée du fait de personnes autres que le propriétaire. Tel est le cas lorsque des agissements du voisinage en viennent à troubler le quotidien.


La démarche pacifique

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Défini comme tout désagrément causé de façon continue et répétitive par des voisins, et entraînant des inconvénients anormaux, le trouble du voisinage peut être occasionné par les bruits excessifs d’une pompe à chaleur ou par une musique trop forte, par les aboiements incessants d’un chien, par des odeurs désagréables, par de la végétation devenue trop envahissante, etc.

Pour mettre fin à ces désagréments, le choix de la démarche idéale peut poser problème. C’est pour cela que nous vous recommandons de toujours procéder en premier lieu par une démarche de règlement pacifique. Cette dernière peut être appliquée à travers les trois phases suivantes : Informer le voisin du trouble : tant que le voisin n’est pas mis au courant par vous même du désagrément que son attitude cause, il peut ne même pas en être conscient.

Ainsi, en l’informant, vous lui demanderez par la même occasion, et de façon diplomatique, de faire cesser le trouble qu’il vous cause. Communiquer par voie écrite si nécessaire : dans le cas où vous ne parviendrez pas à rencontrer directement le voisin, vous pouvez lui faire connaitre le trouble en lui laissant un mot sous sa porte ou via un e-mail.

Tachez de garder la même courtoisie dans le message. Solliciter l’aide d’autres voisins : il peut arriver que le voisin informé ne prenne pas votre reproche en compte. Dans ce cas alors, avec le concours d’autres voisins, vous pouvez lui réitérer la demande afin de cesser le trouble qu’il cause.

Une plainte adressée de façon collective fera certainement plus effet qu’une plainte individuelle.[/text_block]

La démarche radicale

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Si malgré toutes les mesures qui précèdent, votre voisin se montre taciturne et continue de gâcher la jouissance paisible de votre bien, vous pouvez envisager d’appeler le propriétaire de l’immeuble afin qu’il prenne des mesures radicales contre celui-ci.

Dans le cas où le propriétaire mettrait du temps à agir, vous pouvez toujours décider de saisir la police ou les autorités responsables de ce genre de litige. Avec une plainte adressée par votre avocat ou une convocation du tribunal d’instance, votre voisin se montrera sûrement plus conciliant à votre demande en cessation.[/text_block]

L’état des lieux : attention à ne rien oublier !

Avant la remise des clés du bien immobilier à votre futur locataire, il vous faut forcément passer une étape : l’état des lieux. Cette étape souvent exigée par le locataire est d’une importance capitale pour le bailleur.

Vous avez tout intérêt à louer votre bien dans le meilleur état, afin qu’en cas de litige quant à l’état de votre bien, le locataire ne puisse pas se soustraire à ses responsabilités.


Les principales choses à faire avant l’état des lieux

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant que votre futur locataire ne vienne constater l’état du bien immobilier que vous mettez en location, il y a certaines précautions que vous vous devez de prendre afin que la transaction n’échoue pas à l’étape de l’état des lieux. Ainsi, voici ces choses à ne surtout pas oublier de vérifier :

  • L’alimentation en électricité, gaz et eau : assurez-vous toujours de louer votre bien avec un système d’alimentation impeccable, car c’est le premier détail qui attire l’attention des locataires. Ainsi, il vous faut contrôler le bon fonctionnement du compteur électrique et des diverses installations en eau et gaz.
  • L’état des sols, murs et plafonds : que votre bien ait été précédemment en location ou non, il vous faut nécessairement avant de le remettre en location, garantir le bon état de vos sols et murs en remplaçant la peinture si elle s’effrite, faisant venir un expert si vous constatez que les sols ou les murs ont des fissures, en enlevant les clous, les vis et les chevilles et en rebouchant les trous dans le mur avec de l’enduit.
  • L’état des sanitaires : les endroits sensibles tels que les douches et les toilettes attirent toujours l’attention des locataires. Avant l’état des lieux, enlevez les différentes traces de calcaire sur les robinetteries, les faïences et les autres accessoires, nettoyez les joints des lavabos, douche et baignoire, changez le rideau de douche au besoin, nettoyez la grille d’aération dans la salle de bains, nettoyez et détartrez les WC.
  • L’état des vitres et châssis des fenêtres : ce sont des éléments qui comptent beaucoup pour le bon état de votre bien. Un lavage radical de toutes les vitres sera nécessaire ainsi que le remplacement de celles qui sont cassées.
  • L’état de la cuisine : si votre futur locataire est un couple, ramenez ce point en première position, car il est prioritaire. Assurez-vous alors de la propreté et du bon état de la table de cuisine, de l’intérieur et de l’extérieur des armoires, des bacs à couverts, des plaques de cuisson, du four et des grilles.

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L’augmentation du loyer : comment respecter la loi ?

Pendant la conclusion du bail, le locataire convient du montant du loyer et des provisions de charges à verser pour l’habitation du logement. En intégrant le bien, il paie les sommes dues pour un mois. Cela dit, le contrat ne se poursuit pas comme un long fleuve tranquille. Ainsi, le bailleur augmente le loyer, en respectant une procédure prévue par les lois du 6 juillet 1989 et Alur du 24 mars 2014.


Les conditions de la hausse

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le propriétaire peut augmenter le loyer tous les ans, ou pendant le renouvellement du bail. Ainsi, dans le premier cas, les parties insèrent une clause d’indexation dans le contrat, obligeant le bailleur à appliquer l’Indice de Référence des Loyers (IRL) avant de modifier ledit loyer.

Dans la seconde hypothèse, le bailleur prouve au locataire que les loyers perçus pour les logements du même type sont plus élevés. Puis, il lui notifie son intention de revoir le prix du loyer, 6 mois avant la fin du bail en cours, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par voie d’huissier.

Si, dans un délai de 2 mois, le locataire ne répond pas ou refuse, le bailleur recourt à la commission départementale de conciliation. Par ailleurs, lorsqu’il a effectué des travaux d’amélioration sur le bien, le bailleur peut s’en prévaloir pour hausser le loyer. Pour ce faire, il obtiendra l’accord préalable du locataire, avant de signer avec ce dernier, un avenant au contrat initial.[/text_block]

Les cas d’interdictions

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il existe des zones dites « tendues », dans lesquelles le décret n°2016-1040 du 29 juillet 2016 a plafonné l’augmentation des loyers de baux reconduits. Ainsi, dans les communes telles que Ajaccio, Annecy, Aix-en-Provence, Lyon, Montpellier ou Beauvais, les bailleurs ne peuvent rehausser les loyers que de : 50 % de l’écart entre le dernier loyer et ceux perçus dans les environs, ou de 15 % des frais annuels des travaux d’amélioration effectués.

Quant à Paris, un arrêté préfectoral datant du 22 juin 2016 y fixe la référence de loyer en euros par m² pour les contrats signés ou renouvelés depuis le 1 er août 2015 dans 14 zones. La majoration desdits loyers est limitée à 20 %.[/text_block]

La contestation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Confronté à une hausse abusive du loyer, le locataire peut d’abord entreprendre un règlement à l’amiable, en adressant une lettre de mise en cause à son bailleur. 8 jours plus tard, si le problème n’est pas résolu, une lettre de mise en demeure lui sera également envoyée, avant la procédure judiciaire.[/text_block]

La colocation : avantages et inconvénients

La colocation est la location commune avec d’autres locataires dans le même immeuble. Elle est généralement sollicitée par les jeunes actifs, notamment les étudiants. Pour la signature du bail, chaque colocataire s’assurera que son nom y figure. Ainsi, chacun pourra prétendre aux mêmes droits que ses compagnons, principalement aux aides au logement.


Avantages de la colocation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’offre financière particulièrement favorable de la colocation constitue le premier avantage qui explique le fait qu’on le retrouve de plus en plus aujourd’hui. Louer un appartement à plusieurs, réduit inévitablement la somme à débourser s’il s’agissait d’une location exclusive, ainsi que d’autres frais connexes tels que les factures d’eau et d’électricité, ou l’abonnement internet. Aussi, au lieu d’être confiné dans un studio proposant juste quelques mètres carrés, la location commune offre un espace de vie large et agréable.

La colocation est donc économique et confortable, mais bien au-delà de ces aspects, elle crée une atmosphère de convivialité et permet d’étendre le cercle relationnel. De plus, la colocation réduit les tâches liées aux activités dans l’habitation, car à tour de rôle, chaque colocataire peut s’occuper des courses, de la vaisselle, des poubelles, allégeant ainsi la part de travail de chacun.[/text_block]

Les inconvénients de la colocation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Bien qu’elle présente des avantages dignes d’intérêt, la colocation comporte également des aspects négatifs qui ne sont pas à négliger. La vie à plusieurs n’est pas toujours aisée, car chacun a ses habitudes, son humeur, une hygiène de vie qui laisse à désirer par exemple.

L’expérience alors partie pour devenir intéressante peut devenir pesante ou ennuyeuse à la longue. Le manque d’intimité, alimenté par des amis envahissants peut être aussi facteur de problèmes et se révéler insupportable.

Par ailleurs, des désaccords peuvent surgir sur des points essentiels comme le loyer et les tâches ménagères. Bien que les obligations de chacun soient clairement définies et bien connues de tous, il se peut que l’un des colocataires manque de remplir sa partie du contrat. Un climat de tension est susceptible de régner dans ce cas, une incommodité au confort et à la convivialité qu’offre normalement la colocation. Il est alors recommandé de bien choisir ses colocataires, même si cela ne garantit pas forcément « un risque zéro » et faire l’effort de s’adapter à la vie en communauté pour garantir une bonne entente.[/text_block]

La location saisonnière, bonne ou mauvaise idée ?

Lorsque vous choisissez d’investir dans un bien meublé, vous avez la possibilité d’opter pour une location saisonnière. En effet, les textes réglementaires régissant les activités de location immobilière donnent la possibilité aux propriétaires et aux locataires d’un bien meublé de définir conjointement la durée de leur bail, sauf lorsqu’il s’agit d’une location à titre de résidence principale, pour laquelle la durée minimale du bail est fixée à 1 an. Une location saisonnière à ses avantages, mais comporte également des inconvénients.


Les avantages d’une location saisonnière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le risque d’impayés dans le cas d’une location saisonnière est quasiment nul. En effet, étant donné que la période de location s’étend sur une courte durée, vous avez la possibilité de demander au locataire de verser l’intégralité du loyer couvrant cette période.

La rentabilité qu’offre une location saisonnière peut parfois être 2 à 3 fois plus élevée qu’une location ordinaire, le montant du loyer facturé au locataire étant généralement plus important. Cela permet bien entendu d’avoir des revenus plus importants, mais également de réduire les risques de pertes liés à une vacance locative, et de faire face au coût d’entretien quasi-permanent de votre bien immobilier. En termes de fiscalité, vous êtes soumis au régime BIC (réel, ou micro BIC), avec ses avantages.

De plus, en dessous d’un certain seuil de revenus locatifs touristiques (pouvant varier selon la loi fiscale), vous pouvez être considéré comme loueur nonprofessionnel, et bénéficier de 50 % à 72 % d’abattement forfaitaire sur le montant de l’impôt à payer.[/text_block]

Les inconvénients de la location saisonnière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Une location saisonnière ne peut être profitable que si votre bien immobilier est situé dans une zone touristique. La grande majorité des clients pour ce type de location est, en effet, constituée de touristes.

Lorsque vos logements sont éloignés des sites touristiques, vous aurez forcément moins de clients, en cas de location saisonnière, et le risque de vacance locative sera dans ce cas plus élevé.

La gestion d’une location saisonnière est également très chronophage. Vous allez y passer la majeure partie de votre temps. De la gestion des réservations aux tâches d’entretien, en passant par les sollicitations particulières de clients potentiels, vous devez être disponible en permanence pour parer au plus pressé.[/text_block]

La quittance de loyer

Dans certaines situations, les parties au contrat de bail se retrouvent à un procès. Dans ce cadre, elles peuvent être invitées à fournir des preuves, notamment sur l’aspect financier. La quittance de loyer reste pour cela la meilleure pièce justificative. C’est en effet le document écrit délivré par le propriétaire au locataire qui s’acquitte de l’intégralité du loyer. Cela dit, elle présente des subtilités que bailleur et locataire doivent appréhender.


La quittance de loyer : contenu et utilité

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Elle certifie le paiement du loyer et des charges locatives. A cet effet, elle comprend les mentions obligatoires suivantes : les noms et les coordonnées du locataire et du propriétaire, sa date de délivrance et le mois couvert, les montants du loyer et des charges ainsi qu’une signature du propriétaire.

Ce dernier ayant le droit de réclamer des loyers impayés sur une période de 5 ans, la quittance est un précieux élément de preuve pour le locataire. Il pourra les exhiber en cas de litige afin d’être disculpé.

Toutefois, s’il effectue les paiements par virement bancaire ou par chèque, le locataire peut utiliser son relevé de compte en lieu et place de la quittance de loyer. De même, cette pièce sert de justificatif de domicile, lors d’une demande de prêt immobilier par exemple.[/text_block]

La demande et l’envoi de la quittance de loyer

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La quittance et le reçu ne sont pas identiques, même si l’opinion populaire le pense. Il faut donc les distinguer, grâce à la somme versée. Ainsi, la quittance constate la remise de la totalité du loyer mensuel, tandis que le reçu est délivré pour le paiement d’un acompte.

Par ailleurs, l’article 21 oblige le bailleur à fournir la quittance du mois payé au locataire, à chaque fois que ce dernier en fait la demande. Dans ce cadre, le locataire adresse à son cocontractant une lettre recommandée avec accusé de réception, en spécifiant la période qui l’intéresse.

Face au silence du propriétaire ou de son mandataire, il peut requérir une injonction de faire auprès de la justice. Le propriétaire doit envoyer la quittance au locataire dès que le paiement est effectué ou dans un délai raisonnable.

La transmission peut être faite par courrier postal ou par fax. Le bailleur peut également procéder par mail, seulement si le locataire le permet. Quant aux frais d’envoi, ils sont habituellement mis à la charge du propriétaire. Cependant, il est possible que les parties s’accordent tacitement pour que ces coûts soient plutôt payés par le locataire.[/text_block]

L’assemblée générale

La gestion d’un bien immobilier dépend de sa nature. Alors que le propriétaire est le seul à décider dans le cas d’un immeuble individuel, la vie de la copropriété est plutôt confiée à l’assemblée générale.

Elle rassemble l’ensemble des copropriétaires, au moins une fois par an et toutes les fois où c’est nécessaire. Cela dit, il existe quelques conditions à remplir pour conduire les activités de l’assemblée générale.


La convocation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise contre signature, la convocation peut également être envoyée à chaque propriétaire par mail, si ces derniers l’acceptent.

21 jours avant la réunion de l’assemblée, cette formalité sera faite en vue de renseigner le destinataire sur plusieurs paramètres. Il s’agit de l’heure, du jour et du lieu où se tiendra l’assemblée, puis de l’ordre du jour et de la documentation dont il aura besoin.

Par ailleurs, s’il revient au syndic uniquement d’y procéder, son initiative peut ne pas émaner de lui. Ainsi, le Conseil syndical, un copropriétaire ou au moins le ¼ du groupe a également le droit de susciter cette convocation, s’il veut discuter de certaines questions importantes.[/text_block]

Le déroulement

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’assemblée doit avoir lieu dans la commune où se trouve le bien. A l’entame de la session, les copropriétaires désigneront le président et les scrutateurs, qui s’occuperont de la fiche de présence et de la direction des votes.

Chaque copropriétaire dispose d’une voix, correspondant à la portion du bien qu’il détient. Ainsi, les absents peuvent mandater la personne de leur choix, qui votera en leur lieu et place.

Au cas où le lot appartient à plusieurs copropriétaires (indivision ou usufruit), ils trouveront en leur sein un mandataire qui les remplacera à l’assemblée. Si ce sont deux mariés, ils accorderont ce privilège à l’un d’entre eux (régime de communauté) ou à l’époux copropriétaire (régime de séparation).

Outre les points à l’ordre du jour, d’autres préoccupations peuvent être soulevées à l’assemblée générale, sans occasionner un vote. Quant aux décisions, elles sont prises à la majorité simple ou absolue, à la double majorité ou à l’unanimité.[/text_block]

Le règlement des contestations

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Au terme de la séance, le procès-verbal de l’assemblée générale doit être rédigé, puis transmis aux copropriétaires dans un délai de 2 mois. Ajoutons que ces décisions peuvent faire l’objet d’un recours en annulation par l’un des copropriétaires absents, non représentés ou insatisfaits à l’issue des votes.

Celui-ci dispose également de 2 mois pour interpeller la justice au Tribunal de Grande Instance territorialement compétent, avec l’aide d’un avocat.[/text_block]

Le bail commercial

Le bail commercial est un contrat de location d’un bien immobilier conclu entre un bailleur (propriétaire) et un commerçant, un artisan ou un industriel, indépendamment de la nationalité de ce dernier.

Il y a bail commercial lorsque les locaux mis en location sont destinés à être utilisés comme fonds de commerce, artisanal ou industriel.


Durée du bail

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Un contrat de bail commercial ne peut être conclu pour une durée indéterminée. Il s’étend normalement sur une durée minimum de 9 ans, à l’exception des cas de location saisonnière, ou de bail dérogatoire.

Le locataire a la possibilité de renoncer au contrat, au bout de 3 ans d’exploitation, à condition que le bail couvre la durée minimum. Pour les baux de plus de 9 ans, les locations de locaux de stockage, de bâtiments nonpolyvalents, ou à usage unique, une clause dans le contrat peut interdire l’exercice de cette prérogative par le locataire.

Les baux de locaux utilisés comme résidence de tourisme ne peuvent également pas être résiliés avant le terme du contrat.[/text_block]

Conditions financières

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le loyer initial d’un bail commercial peut être librement fixé par les parties prenantes. Le locataire peut toutefois être emmené à verser au bailleur, un droit d’entrée appelé « pas de porte », lorsqu’il s’agit de locaux non habités.

Le droit d’entrée peut prendre la forme de supplément de loyer, ou d’indemnité, sa nature devra donc être précisée dans le contrat de bail. Même si cela n’est pas exigé par la loi, un contrat de bail commercial peut prévoir le versement par le locataire d’un dépôt de garantie (non soumis à la TVA).

Selon que le loyer est payé en avance ou à terme échu, le montant de la garantie représente généralement 1 ou 2 trimestres de loyer. Par ailleurs, le bailleur doit payer des intérêts (au même taux que la banque) au locataire, si le montant de la garantie est supérieur à 1 terme de loyer (paiement en avance), ou 2 termes de loyer (terme échu).[/text_block]

Droits du locataire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Un état des lieux doit être établi avant la prise de possession des locaux par le locataire, et avant la restitution en fin de contrat. Dans le cas contraire, le locataire n’est pas présumé avoir reçu un bâtiment en bon état.

Le bailleur ne peut pas unilatéralement décider de la révision du loyer pour un bail en cours, ou au moment du renouvellement du contrat de location, toute augmentation étant encadrée par la loi. Le propriétaire ne peut également pas s’opposer au renouvellement du contrat de bail commercial, le locataire bénéficiant d’un droit au renouvellement acquis.[/text_block]

Le dépôt de garantie

Lors de la signature du contrat de location, le propriétaire peut exiger du locataire le versement d’une somme d’argent qu’il conservera pendant toute la durée de location. Ce versement appelé dépôt de garantie ou communément « caution », constitue une réserve dans laquelle le propriétaire a le droit de se servir pour régler les éventuels dus du locataire à la fin de son bail.


Pourquoi un dépôt de garantie ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le dépôt de garantie est exigé du propriétaire dans le but d’avoir une garantie que le locataire soldera tous ses dus avant de rompre le rapport contractuel qui les lie. Ainsi, le dépôt de garantie peut servir à couvrir les arriérés de loyer et de charges du locataire à la fin de son bail, les éventuelles réparations dont il est tenu responsable et auxquelles il n’aurait pas procédé ou encore l’entretien des équipements et des parties du local dont il ne se serait pas chargé.

En résumé, le dépôt de garantie sert à assurer l’exécution des obligations locatives qui pèsent sur le locataire. Ainsi, il ne peut y avoir de retenue sur le dépôt de garantie dans le cas où le locataire aurait entièrement rempli les obligations durant sa location. Ceci explique également l’importance de l’état des lieux signé par le propriétaire et le locataire, ou établi par un huissier de justice.

Cette démarche est nécessaire avant de procéder à une quelconque retenue sur le dépôt de garantie.[/text_block]

Quelques précisions importantes sur le dépôt de garantie

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le montant d’un dépôt de garantie varie en fonction qu’il s’agit d’une location nue ou d’une location meublée. Dans le premier cas, il est d’un mois de loyer hors charge ; tandis que dans le second cas, il est limité à deux mois de loyer hors charge.

Le versement du dépôt de garantie s’effectue à l’occasion de la signature du contrat de bail. Il peut être versé soit directement par le locataire, soit par l’intermédiaire d’un tiers. A l’achèvement du contrat de bail, lorsque l’état des lieux de sortie est conforme à celui d’entrée, le dépôt de garantie doit être restitué au locataire dans un délai maximum d’un mois.

Dans le cas où il y aurait des réparations à faire, le reliquat du dépôt de garantie doit être restitué au locataire dans un délai de deux mois au plus. Dans le cas où le propriétaire tarderait à restituer le dépôt de garantie au locataire, il peut se voir dans l’obligation de payer à ce dernier des intérêts de retard.[/text_block]

Le relogement du locataire lors de travaux

Dans le contrat de location, le propriétaire doit délivrer au locataire, un bien respectant les critères convenus. L’article 6 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 l’oblige également à garantir un logement « décent ». Ainsi, lorsque l’immeuble ne l’est pas, son propriétaire devra le récupérer pour y effectuer les travaux requis. A cet effet, le locataire ne doit pas s’opposer à cette intention, mais sera relogé.


Cas des travaux nécessaires

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le bailleur a le devoir d’effectuer toutes les réparations qu’impose l’état du bien, afin d’en permettre une jouissance adéquate au locataire. C’est pour cette raison que ce dernier doit rendre le logement accessible au propriétaire et aux ouvriers.

Toutefois, lesdits travaux sont à la charge du bailleur, à condition que les défaillances ne soient pas liées à une mauvaise utilisation. Dans ce cas, c’est plutôt le locataire qui paiera les factures des interventions.[/text_block]

Des travaux d’amélioration ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ceux-ci sont facultatifs et peuvent être réalisés après le terme du contrat de bail. En effet, puisqu’ils n’entachent pas la jouissance paisible du bien immobilier par le locataire, le propriétaire n’a pas à se précipiter pour procéder à ces travaux.

Cela dit, deux principales dérogations sont faites à cette règle : les aménagements en rapport avec la performance énergétique d’une part, et d’autre part, ceux relatifs aux biens en copropriété. La première restriction découle de la loi Grenelle II de juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement et concède au bailleur d’améliorer l’isolation thermique et phonique du logement.

Quant à la seconde, elle soumet le locataire aux besoins en travaux de la communauté sur les parties communes et/ou privatives du bien.[/text_block]

Les conditions du relogement

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Tous les travaux ne donnent pas lieu au relogement du locataire. Ainsi, il ne peut prétendre à aucun avantage, si les opérations s’étendent sur 21 jours et doivent être exécutées dans l’immédiat.

Le locataire peut profiter d’une réduction du loyer, en fonction des jours supplémentaires et de la partie du bien affecté par les travaux. Si ces réparations l’empêchent d’occuper les locaux, il peut obtenir la résiliation du contrat de location.

Seul le logement devenu insalubre ouvre droit au relogement. De même, l’obligation est tempérée lorsque l’interdiction d’habiter l’immeuble est temporaire, et ferme quand l’interdiction est définitive. Dans ce dernier cas, le bailleur réinstalle le locataire dans de bonnes conditions et lui paie 3 mois de loyer.

Par ailleurs, quelle que soit la nature de l’obligation, le maire supplée le propriétaire défaillant, avant de se faire rembourser.[/text_block]

Le syndic : nécessaire ou pas ?

Dans les situations d’immobilier en copropriété, la prise des décisions se fait au sein d’une assemblée générale et la gestion est assurée par un syndic de copropriété. Celuici est mandaté par l’organe d’administration de la copropriété et constitue plus précisément son membre exécutif. Il opère donc au nom des copropriétaires, signe des contrats, reçoit les charges et recrute les prestataires.

Le syndic peut être un professionnel dont les prestations seront rémunérées ou tout simplement un copropriétaire. Bien qu’il agisse pour le compte des copropriétaires, il n’est pas en tant que tel employé, puisqu’il les représente de manière indépendante et obtient en retour une rémunération. En conséquence, le syndic doit rendre des comptes sur sa gestion au conseil syndical, étant l’interlocuteur privilégié pour le contrôle.


Le syndic est-il vraiment utile ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le syndic est nécessaire et presque obligatoire même s’il s’agit d’une petite copropriété. Il se charge de la gestion administrative, comptable et financière de la propriété commune et assure des tâches bien définies pour chacune de ces responsabilités.

Néanmoins, il est possible de se passer d’un syndic professionnel en assumant soit même la gestion de son immeuble. Les honoraires fixés par les professionnels sont parfois exorbitants et les facturations de prestations particulières qui s’ensuivent n’arrangent pas pour autant les choses.

Cette manière de procéder par soi-même présente bien des avantages et ne constitue pas une entorse à la loi. En effet, elle permet de réaliser des économies importantes sur les charges de copropriété tout en bénéficiant d’une certaine autonomie dans la gestion.

Toutefois, même s’il existe la possibilité de passer par un syndic bénévole (une option intéressante notamment en raison de l’aspect financier), elle n’est pas toujours appropriée. Le bénévolat est surtout destiné aux copropriétés menues, allant de deux à vingt lots. D’ailleurs, il est très probable d’essuyer le refus des syndics professionnels pour la gestion des petites copropriétés pour défaut de rentabilité.

Mais, au-dessus d’une vingtaine de propriétaires, la tâche est difficilement conciliable avec une activité professionnelle et il est recommandé de faire appel à un expert pour une gestion optimale. Aussi, il est conseillé de ne pas forcément se porter candidat dans le cas où la copropriété croule sous les dettes.

L’idéal serait d’avoir des copropriétaires bons payeurs. Somme toute, que l’on soit bénévole ou professionnel, il est important d’avoir un syndic pour la gestion d’une propriété commune. Celui-ci à travers les diverses missions qui lui sont assignées, rend prospère et viable la copropriété.[/text_block]

Les documents nécessaires pour louer votre bien

Pour la location de votre propriété, il vous faut exiger de tous candidats un certain nombre de documents qui pourront justifier de leur identité et de leur réelle capacité à louer votre bien. Si la constitution de la liste des pièces justificatives à fournir pour une location était laissée au libre-arbitre des propriétaires bailleurs, elle ne l’est plus depuis 2015 avec l’adoption de la Loi Alur. Cette dernière prévoit désormais les documents nécessaires à la location de votre propriété.


Une liste exhaustive des documents exigibles d’un candidat locataire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant de détailler la liste des pièces qu’il vous faudra exiger, il faut rappeler que la présente liste s’impose aussi bien en matière de location à vide qu’en matière de location meublée à usage de résidence principale du locataire. Ainsi, la liste des pièces qui peuvent être exigées à tout candidat à la location de votre bien selon la Loi Alur, comprend :

  • Un document justificatif d’identité : il doit être en cours de validité et doit obligatoirement présenter la photographie et la signature du titulaire. Cela peut être une carte d’identité nationale ou étrangère, un passeport national ou étranger, un permis de conduire ou toute autre pièce qui justifie de l’identité et du droit au séjour d’un candidat étranger.
  • Un document justificatif du domicile : le domicile peut être justifié par des quittances de loyer à une date récente, l’attestation d’un précédent bailleur (loueur) ou encore une attestation sur l’honneur d’un hébergeant précisant que le candidat réside à son domicile.
  • Un ou plusieurs documents justificatifs d’activité : le candidat à la location de votre bien doit forcément pouvoir justifier de son activité professionnelle à travers la fourniture : d’un contrat de travail, de stage ou à défaut, d’une attestation d’employeur précisant l’activité et la rémunération ; d’une carte professionnelle pour une profession libérale ; d’une carte d’étudiant ou du certificat de scolarité pour un étudiant ; ou de toute autre pièce attestant d’une activité professionnelle.
  • Un ou plusieurs documents justificatifs de ressources : le candidat doit fournir des pièces permettant de justifier ses ressources : les trois derniers bulletins de salaire, le dernier ou avant-dernier avis d’imposition ou de non-imposition, un justificatif de versement d’indemnités, de retraite, de pensions, de prestations sociales et familiales ou encore un justificatif de revenus fonciers.

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Une sanction prévue en cas de non-respect de la liste

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’adoption de la Loi Alur a eu pour autre répercussion de prévoir une sanction pour les bailleurs qui ne se plieront pas à la précédente liste et qui exigeront de leurs candidats, des pièces supplémentaires.

Ainsi, l’exigence d’une ou plusieurs pièces non-prévues par la loi est sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 euros pour un particulier et 15 000 euros pour une personne morale.[/text_block]

Les documents que vous n’avez pas le droit de demander

Certes, la législation permet au bailleur d’exiger du locataire un certain nombre de documents pour connaître sa situation privée, professionnelle et financière. Cela dit, afin d’éviter qu’il ne tombe dans l’excès, il lui est également interdit de demander quelques autres pièces. Voilà pourquoi, il importe que tout futur locataire s’informe sur ces éléments pour ne pas se faire piéger naïvement.


Les justificatifs concernés

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il s’agit de documents qui sont encore demandés dans la pratique, même s’ils ne doivent plus l’être, conformément à la loi Dalo du 5 mars 2007 et à d’autres textes de loi abordant le sujet. Ainsi, le bailleur ne peut pas réclamer une photo d’identité, mais juste une pièce d’identité en cours de validité.

Ensuite, il ne saurait non plus inviter le locataire à produire : sa carte d’assuré social, une attestation d’inexistence de crédit en cours, son contrat de mariage, son certificat de concubinage ou son jugement de divorce, etc.

Les copies de relevé de compte bancaire, l’attestation de bonne tenue de compte, l’extrait de casier judiciaire et l’attestation de l’ancien bailleur prouvant la solvabilité du locataire sont autant de pièces à ne pas requérir. De même, si son cocontractant lui apporte ses trois derniers bulletins de paie, le bailleur n’est plus en droit de lui exiger une attestation provenant de son employeur.

Par ailleurs, à moins qu’il n’ait besoin d’un logement adapté à son état, le locataire n’est pas tenu de communiquer son dossier médical. Enfin, le chèque de réservation du logement, l’autorisation de prélèvement automatique ou le versement de biens de diverses natures sur un compte bloqué sont d’autres habitudes proscrites.

En outre, lorsque le locataire est un travailleur indépendant, il ne doit pas présenter plus de deux bilans d’activités. C’est dire que tout propriétaire qui demanderait un de ces documents précisés, agirait illégalement.[/text_block]

L’application du concept sur le marché de l’immobilier locatif

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La réalité est autre, puisqu’au quotidien, les locataires sont encore amenés à remettre des pièces interdites. Et, même s’ils connaissent leurs droits, ces derniers s’exécutent le plus vite possible pour ne pas perdre le logement convoité, la demande étant plus forte que l’offre.

Toutefois, les plus déterminés peuvent s’opposer à la production de ces documents, et faire appel à la justice pour discrimination, si cela leur coûte la signature du bail. Il faut également souligner que ces interdictions ne s’appliquent en cas de location meublée. De même, la caution doit fournir ces pièces au propriétaire qui les demande.[/text_block]

Les impôts et la location

Les revenus que vous tirez de votre activité de location immobilière sont imposables, et doivent être déclarés à l’administration fiscale. Ainsi, connaître le système d’imposition de votre location est essentiel pour ne pas commettre des erreurs de déclaration, et avoir le fisc sur votre dos.

Le régime d’imposition n’est pas le même, selon qu’il s’agisse d’une location vide ou meublée. Dans le premier cas, vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu foncier, et dans le second cas, au régime des bénéfices industriels et commerciaux.


Cas de la location vide

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En matière de revenu foncier, vous avez affaire à deux régimes d’impôts locatifs : le régime réel et le régime micro-foncier.[/text_block]

Le régime réel

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Vous êtes normalement soumis au régime réel, si le total de votre chiffre d’affaires est supérieur à 15 000 euros. Vous pouvez toutefois choisir volontairement de vous placer sous ce régime, bien que vos recettes soient inférieures au seuil défini dans les textes réglementaires.

Dans ce dernier cas, votre choix est irrévocable pendant une durée de trois ans. Il sera, par exemple, plus intéressant d’opter pour le régime réel, si la gestion de votre immeuble génère d’importantes charges, ou lorsque des travaux sont engagés sur une période plus ou moins longue. Cela permettra de réduire le montant de l’impôt à payer, en déduisant de votre revenu foncier, le total des charges engagées.[/text_block]

Le régime micro-foncier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Vos déclarations se feront sous le régime micro-foncier, si le montant annuel de vos recettes locatives est en dessous des 15 000 euros. Ce régime vous permet de bénéficier d’un abattement de 30 %, et donc d’être imposé sur 70 % de vos revenus fonciers. L’inconvénient pour ce régime est que vous n’avez pas la possibilité de déduire vos charges des recettes locatives perçues.[/text_block]

Cas de la location meublée

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]On distingue également deux types de régimes pour le cas des logements meublés : le bénéfice réel, et le micro BIC.[/text_block]

Le bénéfice réel

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Vous êtes soumis au régime du bénéfice réel, si votre revenu annuel dépasse les 32 600 euros. Votre revenu imposable sera alors le bénéfice net, qui s’obtient en déduisant les charges liées à l’entretien du bâtiment du chiffre d’affaires annuel.[/text_block]

Le micro-BIC

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Par contre, lorsque vous percevez un revenu annuel inférieur à 32 600 euros, vous êtes imposés sous le régime micro-BIC. Vous n’avez pas la possibilité de déduire vos charges, mais vous bénéficiez d’un abattement de 50 %.[/text_block]

Les réparations : qui doit faire quoi ?

Il arrive qu’au début, à la fin ou au cours de l’exécution d’un contrat de bail, une certaine ambiguïté apparaisse pour la responsabilité de certaines réparations. Les réparations dans un bail immobilier seront prises en charge concurremment par le propriétaire et le locataire. Cependant, il importe de distinguer avec précisions quelles sont les réparations qui leur reviennent respectivement.


Les réparations incombant au propriétaire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]C’est au bailleur que revient la prise en charge des plus gros travaux de réparations. Tout d’abord avant de conclure le contrat de bail, le propriétaire se doit d’effectuer tous les travaux de remise en état du local qui peuvent comprendre : les changements de robinets, de portes, de fenêtres, de volets ou de vitrage, le renouvellement de la peinture, le revêtement du sol, le remplacement de la chaudière et des serrures défaillantes.

Outre ces réparations à faire avant de mettre le local en location, le propriétaire prend également en charge tous les travaux susceptibles de compromettre l’habitabilité du logement. Ainsi, c’est le propriétaire qui est saisi dans le cas où les murs ou la toiture du logement sont atteints, lorsque le chauffage est défectueux ou encore quand le bien est inondé suite à un fait non-imputable au locataire.[/text_block]

Les réparations incombant au locataire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Tous les travaux d’entretien et de réparation des parties intérieures et extérieures au logement dont le locataire a la jouissance, sont exclusivement à la charge de ce dernier. Ainsi, il lui incombe : les menues réparations et l’entretien régulier des équipements mis à sa disposition (cheminée, cuve à mazout, cuisinière, table de cuisson, réfrigérateur, etc.), du chauffage, de la plomberie et des installations électriques ; l’entretien annuel de la chaudière ; les menues réparations et l’entretien régulier des sols, des murs et du plafond ; l’entretien participant à la propreté du local sous tous ses aspects.

Aussi, toutes les réparations de dommages intervenus (vitrage ou carrelage cassé, ampoule grillée, tuyauterie cassée) pendant l’utilisation du local par le locataire, sont entièrement à sa charge.

Cependant, en cas d’usure normale des équipements et revêtements, de dommages liés à des événements imprévisibles ou des cas de force majeure, les réparations seront à la charge du propriétaire.[/text_block]

Louer à des étudiants

La réputation de mauvais locataires associée aux étudiants incite de nombreux propriétaires à hésiter lors de la sélection des candidats dans le cadre d’une location. Pourtant, les choses ont bien changé.

Les étudiants constituent aujourd’hui une véritable niche de rentabilisation pour un investissement locatif. Ils sont de plus en plus nombreux, et vous avez pas mal d’avantages à leur louer vos logements.


Possibilité de location saisonnière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La durée d’un bail conclu avec un ou des locataires étudiants peut être réduite à 9 mois, selon la loi. Vu qu’il s’agit généralement de locations meublées, vous avez la possibilité d’exploiter les 3 mois restants pour une location saisonnière. De plus, le terme du contrat étant connu à l’avance par le propriétaire et le locataire, vous n’avez pas besoin de formalités particulières pour entrer en possession de votre bien, et l’exploiter pour le temps des vacances.[/text_block]

Des garanties solides

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En matière de location immobilière pour étudiant, la demande est généralement nettement plus élevée que l’offre. La colocation devient alors une solution pertinente pour réduire un tant soit peu ce décalage. L’un des principaux avantages de la colocation réside dans le fait que les colocataires sont considérés comme solidaires et indivisaires par la loi. C’est une manière plus ou moins efficace de réduire le risque d’insolvabilité. De plus, un locataire étudiant offre de nombreuses garanties.

En effet, dans le but de faciliter l’accès au logement des étudiants, l’État met à leur disposition des aides publiques au logement (APL, ALS, Loca-Pass, etc.). En dehors de ces aides publiques, les étudiants bénéficient également de garanties, soit de la part de leurs parents, soit de la part d’organismes publics.[/text_block]

Possibilité d’avantages fiscaux

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Lorsque vous louez votre bien immobilier à des étudiants, vous avez également la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux sous certaines conditions. Premièrement, les appartements loués doivent constituer des pièces de la résidence principale du propriétaire. Ensuite, le loyer fixé en fonction de la superficie ne doit pas dépasser un certain seuil, défini et actualisé chaque année par l’état.[/text_block]

Très peu d’inconvénients

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le seul bémol est la courte durée du préavis que prévoit la loi pour les locations meublées. Ainsi, en cas de volonté de résiliation du contrat de bail par le locataire, le préavis est fixé à 1 mois, laissant très peu de temps au propriétaire pour trouver un remplaçant. Cette éventualité, même si elle survient rarement, peut faire monter d’un cran le niveau du risque de vacance locative.[/text_block]

Loyers impayés : comment les gérer ?

Les relations entre locataire et bailleur ne se déroulent pas toujours dans de bonnes conditions. En effet, lorsque des retards de loyers sont enregistrés, la poursuite du contrat est mise à mal. Avec le temps, cette situation peut s’améliorer (les dettes sont épurées) ou empirer. Dans le second cas, s’il n’avait pas souscrit à une assurance loyers impayés, le propriétaire ignore à quel saint se vouer.


Le règlement à l’amiable

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La première démarche à effectuer est de rechercher une solution qui arrange toutes les parties. C’est dire que le propriétaire et le locataire feraient mieux de discuter pour résoudre leur problème. Car les difficultés à payer de l’un impactent les revenus de l’autre.

Alors le bailleur peut diminuer le loyer, le temps que le locataire retrouve sa santé financière ou lui permettre de payer les impayés plus tard. S’il accepte, le propriétaire peut également le conseiller dans ses dépenses ou l’orienter vers des systèmes, tels que l’Aide Personnalisée au Logement (APL).[/text_block]

Le recouvrement forcé

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Si ce règlement a été infructueux, le propriétaire devra contraindre son locataire à payer ses dettes. A cet effet, seront successivement envoyées à ce dernier, une lettre de rappel ou de relance et une lettre recommandée avec accusé de réception portant mise en demeure.

Parallèlement, la caution doit être prévenue de l’irrégularité dans laquelle se trouve le locataire. Ainsi, en cas d’insatisfaction, le bailleur pourra à nouveau se tourner vers la caution, en lui demandant le paiement des loyers impayés du locataire.[/text_block]

La saisie

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Elle est conservatoire ou de vente. Par le biais de son huissier, le propriétaire peut avoir une mainmise sur les biens mobiliers et le compte en banque du locataire. Ainsi, le débiteur ne pourra pas disposer des dits biens, ni accéder aux avoirs gelés : il s’agit de la saisie conservatoire.

Par la suite, le bailleur peut recourir au juge pour la transformer en saisie de vente. Pour les dettes de plus de 10 000 €, le tribunal de grande instance est compétent, tandis qu’au cas contraire, c’est le tribunal d’instance qui l’est.[/text_block]

L’éventualité de l’expulsion

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Si le commandement de payer de son huissier reste sans suite au bout de 2 mois, le propriétaire peut demander au juge de prononcer l’expulsion du locataire, suite à la résiliation de facto du bail.

De même, le locataire a le droit d’obtenir de la justice, dans le même délai, l’échelonnement de ses dettes. Ces deux possibilités sont envisageables, que le bail ait prévu une clause résolutoire ou non.[/text_block]

Vos obligations en tant que loueur

En tant que loueur, un certain nombre d’obligations pèsent sur vous une fois le bail conclu avec un locataire. Ainsi bien que ce dernier ait l’obligation de vous verser le loyer de façon régulière, des obligations s’imposent à vous dans le but de lui garantir une pleine jouissance du bien que vous proposez.


Les obligations à la signature du contrat de location

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]A la signature du contrat de location, vous avez certaines obligations à remplir en tant que bailleur du bien mis à la location. Entre autres, vous devez proposer un logement décent : le logement mis à la location doit respecter un certain nombre de conditions nécessaires au bien-être du locataire.

Ainsi, il ne doit laisser apparaitre aucun risque susceptible de porter atteinte à la sécurité physique ou à la santé du locataire. Aussi, le logement doit comporter une surface habitable et des équipements le rendant conforme à un usage d’habitation.

Fixer un loyer conforme à la réglementation en vigueur : même si, pendant longtemps, il vous était laissé à votre seule volonté, le montant du prix du loyer n’est plus décidé uniquement par le propriétaire. En effet, de nos jours, il existe différentes dispositions qui organisent la fixation du loyer en fonction de la localisation de votre bien.

Ainsi, vous avez l’obligation de fixer un loyer imposable en tenant compte de la législation en vigueur. Fournir au locataire les pièces annexées au contrat : en plus du contrat de bail, vous devez fournir à votre futur locataire certaines pièces parmi lesquelles doivent figurer les documents justifiant de l’état des lieux ou de l’inventaire s’il s’agit d’un logement meublé; une copie des extraits du règlement de copropriété s’il s’agit d’un bien en copropriété et d’autres documents à la demande du locataire.[/text_block]

Les obligations en cours d’exécution du contrat de location

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En votre qualité de bailleur, vous devez remplir d’autres obligations qui s’imposent à vous lors de la jouissance du bien loué par le locataire. Ces obligations sont :

  • Entretenir les lieux : vous devez faire tous les travaux de réparations qui s’imposent afin que le bien puisse être utilisé conformément à la destination pour laquelle il a été loué. A ces travaux s’ajoutent les travaux d’entretien nécessaires au maintien en état normal du local loué.
  • Assurer la jouissance paisible des lieux : vous vous devez de mettre tout en œuvre pour garantir une jouissance tranquille du logement loué par le locataire. Ainsi, tout ce qui pourrait entraver cette jouissance doit être évité.
  • Transmettre une quittance de loyer : à chaque fois que votre locataire se sera acquitté du loyer, vous serez dans l’obligation de lui délivrer gratuitement une quittance du loyer payé.

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Fiscalité immobilière

 fiscalité immobilière

Bien constituer son dossier pour un prêt immobilier

Une fois le bien choisi, la phase suivante est le financement du projet. Toutefois, si l’intéressé ne dispose pas, partiellement ou totalement, des moyens pour réaliser l’investissement, il peut recourir à une banque pour obtenir un prêt immobilier.

A cet effet, certaines informations lui seront demandées pour la constitution de son dossier. En les fournissant, il doit être sincère afin d’établir un lien de confiance avec l’institution.


Les éléments relatifs à la personne du demandeur

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Votre état civil et matrimonial intéressera la banque de prime abord. Ainsi, il vous sera exigé une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) et un certificat attestant votre situation familiale (livret de famille, contrat de mariage, de PACS, de divorce, etc.).

En outre, vous devrez indiquer votre domicile (quittances de loyers, d’EDF ou de gaz de moins de 3 mois). A cela, s’ajouteront les statuts et le K-bis (pour une SCI), les copies du bail en cours et de celui des 2 dernières années (pour un primo-accédant) et l’attestation d’hébergement (pour une personne hébergée gratuitement). Pour connaître votre santé financière, votre futur cocontractant réclamera vos 2 derniers avis d’impôt, vos 3 dernières fiches de paie et vos 3 derniers relevés de compte.

De même, vous devrez prouver votre apport ou votre patrimoine (titres de propriété, justificatifs d’intéressement d’entreprise), les emprunts en cours (contrats de prêt et tableaux d’amortissement) et les placements constitués.[/text_block]

Les documents liés au projet immobilier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ils diffèrent en fonction du bien. Ainsi, pour un achat dans l’ancien, il faudra un compromis de vente, comportant une clause suspensive d’obtention de prêt. Ladite modalité doit également être insérée dans l’avant-contrat à fournir pour une acquisition neuve.

Mais si l’ancien immeuble doit être rénové, un devis estimatif et un descriptif des réparations, un plan ou une présentation des surfaces habitables et annexes seront demandés, avant et après toute intervention.

Le financement d’un logement en VEFA impose la remise du contrat de réservation, des plans et d’une notice descriptive. Dans le cas d’une construction, il faudra réunir le Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI), les plans, les conditions générales et particulières, la notice descriptive et la preuve du dépôt de la demande de permis de construire délivrée par la Mairie.

De plus, le primo-accédant voulant profiter du droit de prêt à taux zéro apportera une attestation de performance énergétique (logement ancien) ou le dossier des diagnostics techniques (bien neuf). Dans l’hypothèse d’un crédit-relais, seront également requis, le titre de propriété du bâtiment, l’acte de prêt qui sous-tend cet achat et son tableau d’amortissement.[/text_block]

Comment financer son bien immobilier ?

Lorsque vous avez trouvé le logement qui vous convient, il vous faut par la suite mobiliser des fonds pour l’acquérir. Si vous avez pu constituer une économie suffisante, alors vous pourrez concrétiser votre projet facilement. Cela dit, s’il vous faut plutôt recourir à un financement extérieur, il y a lieu de bien peaufiner votre plan.


Faites le point de vos avoirs

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour financer votre bien immobilier, il est plus conseillé d’opter pour un prêt avec apport personnel. Car, cela vous fait payer peu d’intérêts, étant donné que le crédit sollicité est moindre.

Par ricochet, cela met la banque en confiance par rapport à votre santé financière : elle est sûre que vous pouvez rembourser votre crédit, vu que vous avez pu constituer une épargne. C’est aussi la preuve que vous avez mûri le projet pendant longtemps et que vous êtes suffisamment crédible.[/text_block]

Définissez votre budget

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Vous devez savoir à combien vous reviendra le bien et les frais annexes engendrés. Sur la base de ce montant et de vos revenus, doit s’ensuivre la détermination des mensualités moyennes que vous êtes en mesure de payer. De même, le futur propriétaire, notamment le primo-accédant, a la possibilité de bénéficier d’un PTZ (Prêt à Taux Zéro) ou d’autres aides immobilières.[/text_block]

Consultez les banques

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Rapprochez-vous de différentes institutions bancaires pour choisir celle qui propose le taux d’intérêt le plus intéressant. Prenez également le temps d’analyser et de confronter les conditions qui vous seront faites dans le cadre du crédit concernant la flexibilité des paiements, le coût de l’assurance et de la garantie, les frais de dossier et la possibilité de souscrire à un taux fixe (le TEG) ou révisable.[/text_block]

Pensez à l’assurance et à la garantie

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Au contrat de prêt immobilier, doit être ajouté un contrat d’assurance décès-invalidité- incapacité, afin que la banque récupère ses fonds, au cas où un grave accident vous empêcherait de rembourser le crédit.

Cela dit, vous pouvez préférer un autre contrat à celui suggéré par l’institution, mais en veillant à ce que les dispositions s’équivalent. Votre banque vous présentera également plusieurs garanties. Il vous revient de les examiner pour retenir celle qui vous semble la plus avantageuse.[/text_block]

Une expertise peut être utile

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Une fois que vous aurez pris les mesures précitées, il vous suffit de faire appel à un courtier et de lui exposer votre situation. Ce faisant, ce dernier saura vous aider en trouvant le crédit immobilier qui correspond à votre projet.[/text_block]

La loi Alur

Votée le 20 février 2014 et promulguée en mars de la même année, la loi Alur, loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, a été mise en place par Cécile DUFLOT, alors ministre de l’Egalité des territoires et du Logement.

Elle a pour but principal la régulation du marché de l’immobilier urbain et vise de façon concrète à encadrer les pratiques abusives qu’on observe souvent dans le secteur. La loi Alur est également destinée à développer l’innovation, la transparence, et favoriser l’accès au logement des ménages.


L’encadrement des pratiques : les loyers

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]En matière d’encadrement des loyers, la loi Alur vous concerne si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier neuf, et si vous n’avez pas déjà opté pour le dispositif Duflot, toujours en vigueur, et qui plafonne les loyers par zones géographiques.

Dans le cas contraire, vous êtes soumis à la loi Alur, qui prévoit un loyer médian de référence, et la possibilité d’un complément de loyer, selon le confort et l’emplacement de votre bien.

Par ailleurs, la loi Alur réduit également les frais d’accession à la location, pour les locataires, et renforce d’un autre côté, les garanties pour les bailleurs.[/text_block]

Développement de l’innovation et de la transparence

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]

  • Dans le but d’inciter les investisseurs immobiliers à construire de nouveaux logements, pour faire baisser les prix d’achat du neuf, la loi Alur fixe un certain nombre de mesures : Suppression des coefficients d’occupation des sols, et taille minimale des terrains constructibles ;
  • Élaboration de plans locaux d’urbanisme ;
  • Création de statuts de sociétés ;
  • Construction sur d’anciennes friches industrielles ; Au niveau des copropriétés, un certain nombre de mesures ont également été prises pour favoriser la transparence dans leur gestion. La mesure principale est l’obligation d’avoir des comptes bancaires séparés, pour les copropriétés de plus de 15 lots.

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Accès au logement des ménages

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Afin de favoriser l’accès au logement des ménages, notamment les plus vulnérables, la loi Alur agit sur deux leviers principaux :

  • Le développement de l’offre de logement.
  • un équilibre dans les relations entre propriétaires, locataires, et professionnels de l’immobilier. Dans le premier cas, il s’agit de mobiliser les gisements fonciers, et de moderniser les outils de planification, afin de permettre la densification urbaine. Pour obtenir l’équilibre, la loi Alur renforce les dispositifs de prévention des expulsions locatives, et facilite les passerelles entre hébergement et logement. Cette loi vise à terme à réguler tous les aspects d’un investissement immobilier, allant du contenu des contrats au statut des copropriétés.

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La tontine

Lorsque vous mettez votre bien immobilier en vente, vous pouvez faire face à différents types d’acquéreurs potentiels, particuliers ou personnes morales. Dans certains cas, il peut s’agir de tontiniers.

Inventée au XVIIe siècle par l’italien Lorenzo TONTI, la tontine est un principe par lequel deux ou plusieurs personnes mettent leurs moyens en commun pour acquérir un même bien immobilier.

En pratique, il s’agit d’une clause ou un pacte inséré dans un contrat de vente immobilière, également appelée clause d’accroissement, qui permet à un groupe d’acquéreurs (les tontiniers) de jouir en commun du bien, du moment qu’ils sont en vie.

Suivant cette clause, le dernier survivant du groupe de tontiniers devient le seul et unique propriétaire, et cette propriété est considérée comme prenant effet dès la conclusion du contrat de vente.


Statut juridique

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le pacte tontinier est considéré comme un contrat aléatoire conclu à titre onéreux, les coacquéreurs n’étant pas juridiquement copropriétaires de leur bien. La tontine est basée à la fois sur une condition suspensive et sur une condition résolutoire.

Ainsi, le véritable propriétaire du bien ne sera connu que lorsqu’il ne restera qu’un unique survivant parmi les signataires de la clause d’accroissement. Pour qu’une tontine soit valable, il faut qu’il y ait équilibre entre tontiniers, et que le caractère aléatoire soit respecté. En d’autres termes, les tontiniers doivent être d’âge relativement proche, et de santé comparable.[/text_block]

Intérêt de la tontine

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’intérêt principal de la tontine réside dans le fait qu’il n’y a aucune transmission entre défunt et survivant, ce dernier héritant automatiquement de la propriété du bien, et cela, sans aucune procédure particulière.

Les héritiers du défunt ne peuvent donc prétendre à un quelconque héritage, et ce dernier lui-même ne peut transmettre le bien via son testament. Cette forme d’acquisition est particulièrement efficace pour garantir l’avenir d’un co-tontinier, ou un conjoint, notamment dans le cas d’un couple vivant en concubinage.[/text_block]

Régime fiscal

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Sur le plan fiscal, la tontine est taxée au régime des successions. Ainsi, une imposition correspondant à une transmission à titre gratuit est appliquée à chaque décès d’un membre du pacte tontinier.

Cependant, lorsque le bien concerné est la résidence principale des membres mariés ou ayant conclu un PACS, ou lorsque sa valeur est au moins égale à 76 000 euros au jour du décès, cette taxation n’est pas valable.[/text_block]

Fin anticipée

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les membres d’une tontine peuvent décider d’un commun accord de revendre leur bien à un tiers, ou de renoncer à la tontine, pour devenir des indivisaires.[/text_block]

Le droit de préemption urbain

La vente de votre bien immobilier doit tenir compte des textes réglementaires en vigueur, et notamment du droit de préemption urbain (DPU). C’est un droit permettant à une commune, ou par délégation à une personne publique (état, collectivité territoriale, établissements publics de coopération intercommunale) d’acquérir de façon prioritaire, un bien immobilier mis en vente par des particuliers ou des entreprises, et située sur une zone définie comme étant de préemption urbaine.


Un droit qui ne vous laisse pas le choix

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant de procéder à la vente de votre bien, vous devez vous assurer qu’il se situe ou non sur une zone concernée par ce droit. Si c’est le cas, vous ou votre notaire êtes tenu d’en informer le titulaire de ce droit sur votre territoire.

La commune ou l’entité publique à laquelle elle délègue sa prérogative doit se prononcer sur sa volonté d’acquérir ou non ce bien, avant toute transaction avec un autre acquéreur. Une fois qu’elle décide d’exercer son droit, vous n’avez d’autres choix que de négocier un prix de vente convenable, et lui céder le bien.

Le droit de préemption urbain peut se décliner en un droit simple ou renforcé. Ainsi, le périmètre dans lequel se situe votre bien peut être qualifié de zone de préemption simple ou renforcée.

Des dispositions particulières et des exceptions existent dans l’un ou l’autre des cas, et sont prises en compte par la commune, ou le titulaire du DPU, au moment de son exercice.[/text_block]

Les opérations concernées par le DPU

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les opérations concernées par le droit de préemption urbain ont clairement été identifiées par la loi. Il s’agit des cessions ou ventes à titre onéreux, des apports en société d’une partie ou de l’ensemble d’un bien immobilier situé dans une zone concernée par ce droit.

Même dans le cas où seulement une partie de votre bien est située dans une telle zone, la commune a le droit d’exercer sa prérogative d’acquéreur prioritaire. Vous pouvez dans ce cas exiger que ce droit s’applique à la totalité du bien, et donc que la personne publique achète la totalité et non une partie de votre bien.

Les héritages, les ventes entre co-indivisaires, les biens immobiliers faisant l’objet d’une mise en demeure d’acquérir, ainsi que les donations ne sont pas concernés par le DPU. Pour savoir si votre bien immobilier se situe dans un périmètre couvert par le DPU, vous pouvez vous renseigner auprès des services d’urbanisme de votre commune, ou confier cette tâche à votre notaire.[/text_block]

Le PEL : quels avantages ?

Avec un taux de rémunération de 1 % (hors prime) depuis le 1 er août 2016, le Plan d’Epargne Logement (PEL) pourrait susciter beaucoup moins d’engouement que d’antan. Pourtant, il aide à constituer une importante économie destinée à l’immobilier et offre quelques avantages non négligeables. C’est dire que chaque épargnant gagnerait toujours à souscrire à ce plan.


Que savoir du PEL ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il prévoit 61 200 € comme plafond de dépôts (les intérêts capitalisés non compris) et des versements annuels minimaux de 540 €. Lesdits paiements peuvent être effectués mensuellement (45 €), trimestriellement (135 €) ou semestriellement (270 €).

Même s’il court sur au moins 4 ans, le plan peut s’étendre jusqu’à 10-15 ans, les versements s’estompant à la dixième année. Seuls les intérêts seront générés sur les 5 dernières années. Par ailleurs, le PEL est soumis à un taux fixe sur sa durée ; après les 15 ans, il devient un livret d’épargne classique, à un taux arrêté par la banque.[/text_block]

La prime d’Etat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Toute personne ayant un PEL à partir du 1 ermars 2011 en bénéficie, si son prêt immobilier atteint 5.000 €. Jusqu’au 11 décembre 2002, les PEL y ont droit, même si les épargnants ne sollicitent aucun prêt, et les PEL souscrits entre le 11 décembre 2002 et le 1 er mars 2011 en profitent lors de la demande de prêt.

Pour les plans constitués entre le 1 er mars 2011 et le 31 janvier 2015, un maximum de 1.525 € est versé aux épargnants dont l’achat respecte les normes de développement durable. Les autres perçoivent au plus 1.000 €. Mais, pour les PEL ouverts à partir du 1 er février 2015, cette prime est de la moitié des intérêts obtenus à la fin des plans.[/text_block]

Une fiscalité intéressante

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]A la date de son versement, la prime d’Etat est assujettie aux prélèvements sociaux. Quant aux intérêts du PEL, ils sont également soumis auxdits prélèvements, tous les ans. Mais, avant la 12ème année, ils sont exemptés de l’impôt sur le revenu.[/text_block]

Quid de la disponibilité de l’épargne ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’épargne est bloquée pendant 4 ans. Toutefois, le souscripteur peut reprendre ses fonds avant ce terme et perdre certains avantages. Avant 2 ans, ses intérêts seront soumis au taux du Compte Epargne Logement (CEL) et il ne pourra plus emprunter ou percevoir sa prime.

Entre 2 et 3 ans, le taux de rémunération du PEL lui est appliqué, mais ses droits restent supprimés. Entre 3 et 4 ans, il bénéficie du taux du PEL et ses droits sont atténués.[/text_block]

Le prêt relais

Son utilité n’est plus à prouver, car il fait gagner du temps au cours des transactions immobilières. En effet, si la vente d’un ancien bien n’a pas encore abouti et que dans le même temps une intéressante opportunité d’achat immobilier se présente, le prêt relais est d’un important secours. Il permet au souscripteur de ne pas manquer l’aubaine que constitue ce nouveau bien immobilier, même s’il n’a pas encore vendu l’ancien.


Caractéristiques du prêt relais

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Destiné à gérer une urgence, le prêt relais dure 1 à 2 ans, avec la possibilité d’être renouvelé une seule fois. Le plus souvent, il vient en complément à un apport personnel ou à des prêts immobiliers insuffisants.

Il en existe deux principales formes : le prêt relais « sec » et le prêt relais associé ou jumelé. Le premier est unique et ne sert qu’à couvrir le reste du budget, mais est soumis à un taux plus élevé.

Quant au second, il peut être cumulé à d’autres prêts et son remboursement se fait sur le long terme. Le montant de ce prêt varie entre 60 et 80 % du prix de vente de l’ancien logement, ce qui permet à la banque de prendre ses précautions, en cas de modification dudit prix.

Cela dit, les établissements bancaires demandent généralement une nouvelle expertise, afin de s’assurer de la valeur réelle de l’immeuble mis en vente.[/text_block]

Restitution du prêt

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Deux possibilités s’offrent au souscripteur du prêt relais. Ainsi, il peut payer mensuellement, les intérêts et l’assurance, pour ne rembourser le capital du prêt qu’après avoir vendu son bien : c’est le différé partiel.

Si cette alternative ne lui convient pas, il peut opter pour le différé total : ici, il ne s’acquitte que de l’assurance à chaque fin de mois, le capital et les intérêts liés au prêt relais seront versés une fois l’ancien bien vendu.[/text_block]

Que faire en cas de difficultés à vendre l’ancien bien ?

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Même si l’ancien bien n’est pas vendu, le banquier est en droit de réclamer le paiement du prêt relais, et de procéder à un recouvrement contentieux suivi de l’intégration au Fichier des Incidents de remboursement des Crédits Particuliers (FICP), si le retard perdure.

Pour ne pas se retrouver dans cette situation, le souscripteur doit proposer le bien au prix estimé et l’adapter aux demandes du marché. En outre, il prendra soin d’informer la banque de l’évolution du processus de vente, afin que les mesures adéquates soient prises : la prolongation du prêt ou sa transformation en crédit à long terme.[/text_block]

Les différents régimes fiscaux

La fiscalité appliquée à l’investissement locatif dépend du bien loué. Ainsi, selon qu’il propose un logement vide ou meublé, le bailleur paye différents impôts. Par ailleurs, son dû est déterminé en fonction de la catégorie à laquelle appartiennent les revenus locatifs du propriétaire. Il faut donc retenir que les régimes fiscaux tiennent compte des baux.


Le bail d’un logement nu

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Dans ce cadre, les loyers perçus par le bailleur sont déclarés comme des revenus fonciers. Ces fonds sont imposés au régime micro-foncier, s’ils sont en dessous de 15 000 € par année. Sinon, ils sont assujettis à la formule réelle.

Dans la première hypothèse, le régime est simplifié et le bailleur bénéficie d’un abattement forfaitaire de 30 %. Toutefois, le micro-foncier ne lui sera pas profitable, s’il a réalisé d’importants travaux sur le logement.

La seconde éventualité ne s’applique qu’aux revenus nets. C’est dire qu’ici, les dépenses effectuées par le bailleur sont déduites des loyers. Ainsi, sont appelées charges déductibles, les travaux d’entretien ou de réparation, les provisions de charges, les primes d’assurance, les intérêts et les frais d’emprunt, etc.[/text_block]

La location d’un bien meublé

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les revenus de cette location sont des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), imposés de cinq façons. Les propriétaires ayant entre 76 300 € et 763 000 € HT par an sont soumis au régime réel simplifié.

Le régime réel normal se rapporte aux bailleurs dont les revenus excèdent 763 000 €. Le régime spécial super simplifié et le régime micro-BIC s’intéressent aux propriétaires qui perçoivent moins de 76 300 €. Quant aux loueurs de chambres d’hôte générant ≤ 760 € par an ou de pièces louées au sein de leur habitation principale, ils sont exonérés d’impôts.

Ces régimes permettent la déduction des charges des loyers, à l’exception de la formule micro-BIC qui accorde un abattement forfaitaire de 71 % sur les revenus locatifs bruts.[/text_block]

La défiscalisation et les taxes

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le système de la défiscalisation n’est pas prévu pour les baux de logements meublés, mais les propriétaires de biens vides sur 6 ans au moins peuvent accéder à certains dispositifs, tels que Borloo ou Besson.

Par ailleurs, le locataire est redevable de la taxe d’habitation, quelle que soit la nature du logement, tandis que la taxe foncière est due par le bailleur. La TVA est laissée au choix des parties au bail d’un bien vide, et recueillie pour les locations meublées assorties de prestations hôtelières ou assimilées.

Les bailleurs de logements vides sont exemptés de la taxe professionnelle, alors que ceux qui louent leurs habitations personnelles la versent.[/text_block]

Les lois à connaitre pour bien investir

Tout comme les autres secteurs d’activité, celui de l’immobilier fait l’objet d’une régulation stricte. Le législateur a ainsi mis en place un dispositif légal permettant une meilleure visibilité, une traçabilité, et la protection des intérêts de toutes les parties prenantes d’une transaction immobilière.

Avant de vous lancer dans tout investissement immobilier, il est indispensable de connaître les lois et textes réglementaires régissant ses différents aspects.


Relations bailleurs/locataires

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La loi n° 48-1360 du 30 septembre 1948, relative aux droits et obligations des bailleurs et locataires.

La loi n° 67-561 du 12 juillet 1967, régulant les rapports entre bailleurs et locataires en matière de travaux.[/text_block]

Construction et habitat

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les lois relatives à la construction et l’habitat (loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003, la loi ENL du 13 juillet 2006, la loi ALUR du 24 mars 2014).

Le Code de la construction et de l’habitat.

La « loi-cadre » n° 57-908 du 7 août 1957, portant sur les constructions et logements collectifs.

La loi n° 93-24 du 8 janvier 1993 portant sur l’environnement et la construction. La loi Gayssot ou loi SRU portant sur l’urbanisme et le logement La loi de modernisation sociale, portant sur la construction, l’habitat et la discrimination.[/text_block]

Prêt immobilier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La loi n° 79-596 du 13 juillet 1979 dite loi Scrivener, relative à la protection des emprunts et prêts immobiliers.

La loi n° 2010-737 du 1er juillet 2010 dite loi Lagarde, et la loi Hamon du 17 mars 2014 relative au prêt immobilier.[/text_block]

Propriété et copropriété

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Les dispositions liées aux statuts et régimes de la copropriété, contenus dans la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965.

Les dispositions législatives relatives à la copropriété, contenues dans la loi n° 96-1107 du 18 décembre 1996 dite loi Carrez.

La loi portant sur l’investissement locatif et l’accession à la propriété, loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 dite loi Quillot.

La loi n° 62-903 du 4 août 1962 portant sur la protection du patrimoine historique.[/text_block]

Location et rapports locatifs

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La loi Malandrain-Mermaz, loi n° 89-462 du 6 juillet 1986, portant sur les rapports locatifs. 74

La loi n° 90-449 du 31 mai 1990 dite loi Besson, relative à la location et au droit au logement.

La loi Demessine portant sur les investissements locatifs.

Le décret n° 53-960 du 30 septembre 1953, portant sur les baux commerciaux.[/text_block]

Défiscalisation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La loi portant sur le développement économique de l’outre-mer et la défiscalisation, dite loi Girardin.

Les lois portant sur la défiscalisation (loi Robien, dispositif Borloo, dispositif Scellier).[/text_block]

Réglementation générale

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La réglementation des conditions d’exercice des professionnels de l’immobilier, contenue dans la loi n° 70-9 du 2 janvier 1970 dite loi Hoguet.

La loi Pinel, et la loi Malraux portant sur la régulation de l’investissement immobilier.[/text_block]

Où et comment immatriculer sa copropriété ?

Depuis la promulgation de la loi Alur, les syndics professionnels, les coopératives, et toute autre personne chargée de la gestion de copropriétés ont désormais l’obligation de faire immatriculer les biens immobiliers sous leur gestion, au registre national d’immatriculation.

La déclaration des informations relatives à la copropriété, et à sa gestion doit se faire dans des délais variant en fonction de la taille de la copropriété.


Déclaration au sein du registre national d’immatriculation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’immatriculation des copropriétés se fait désormais au sein du registre national d’immatriculation. Ce registre a été créé pour faciliter la connaissance de la situation des copropriétés, et éviter tout dysfonctionnement.

Un autre objectif de la création du registre national d’immatriculation est de permettre aux particuliers, ainsi qu’aux institutionnels d’accéder à un annuaire des copropriétés, et aux données statistiques concernant ces dernières.[/text_block]

Délai de déclaration

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le délai de l’immatriculation est fixé en fonction de la taille de la copropriété à immatriculer. Ainsi, vous devez immatriculer votre bien avant le 31 décembre 2016, si ce dernier est constitué de plus de 200 lots.

Entre 50 et 200 lots, la date limite d’immatriculation est fixée au 31 décembre 2017. Pour les copropriétés comportant un nombre de lots inférieur ou égal à 50, vous avez jusqu’au 31 décembre 2018 pour déclarer votre bien au registre national d’immatriculation.[/text_block]

Les personnes chargées de l’immatriculation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La démarche d’immatriculation de la copropriété est menée par un télé déclarant, qui peut être le syndic actuel, ou l’ancien syndic en cas de changement de représentant légal du syndic. Lors de la constitution de la copropriété, la déclaration se fait par le syndic provisoire.

En l’absence de syndic, un administrateur provisoire, désigné par le tribunal de grande instance, ou un mandataire en cas de difficulté fait office de télé déclarant. Le notaire est chargé de cette démarche lors de la mise en copropriété d’un immeuble, ou lors de la vente d’un lot.[/text_block]

La démarche d’immatriculation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La première étape de la déclaration est la création par le télé déclarant d’un compte sur le site du registre national d’immatriculation. À partir de ce compte, il pourra fournir les informations nécessaires à l’immatriculation de la copropriété.

Il peut également passer par ce même compte pour mettre à jour les données relatives à un bien précédemment déclaré. Lors de sa déclaration, le télé déclarant fournit un certain nombre d’informations.

Il s’agit notamment d’informations d’identification du syndicat de copropriétaires (nom, adresse…), de données financières, d’informations sur le bâti, et sur d’éventuelles difficultés au sein de la copropriété. Ces informations doivent être mises à jour annuellement en cas d’événements spécifiques. Des sanctions sont prévues par la loi, en cas de non-déclaration, ou d’absence de mise à jour.[/text_block]

Quel statut juridique adopter ?

Le terme « agent immobilier », couramment utilisé pour désigner l’ensemble des professionnels intervenants dans le secteur de l’immobilier, n’est pas tout à fait convenable. Il ne s’agit en effet que d’un statut parmi d’autres.

Agent commercial ou mandataire, négociateur immobilier salarié, sont également des statuts que vous pouvez adopter si vous souhaitez faire vos premiers pas dans l’immobilier. D’un statut à un autre, les services que vous pouvez proposer et vos obligations légales diffèrent.


Le statut d’agent immobilier

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour être agent immobilier, il faut être titulaire d’une carte professionnelle de transaction immobilière, délivrée par les chambres de commerce et d’industrie. Pour bénéficier de cette carte, vous devez être une personne physique ou morale remplissant quelques critères définis par la loi.

Cette carte permet à l’agent immobilier d’intervenir en tant qu’intermédiaire légal, pour les transactions immobilières. Il peut exercer comme agent immobilier indépendant, travaillant pour son propre compte, ou intégrer le réseau de franchise d’une agence immobilière de renommée.

Dans le premier cas, il bénéficie d’une liberté totale sur le plan organisationnel, même s’il est plus ou moins difficile de se faire sa propre renommée. Un agent franchisé bénéficiera quant à lui, du réseau relationnel de son franchiseur, un bon moyen de développer son activité. Il sera cependant soumis aux contraintes organisationnelles et financières de ce dernier.[/text_block]

Le statut d’agent commercial ou mandataire

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le mandataire immobilier ou agent commercial exerce à titre indépendant, et via un mandat (contrat commercial), un certain nombre de prestations pour le compte d’un agent immobilier légalement reconnu.

Il ne dispose pas d’une carte professionnelle, et ses prestations sont limitées et encadrées par le Code du commerce. L’un des avantages d’exercer en tant qu’agent commercial est la possibilité de se mettre sous le statut d’auto-entrepreneur.

Il s’agit d’un régime juridique simplifié, mis en place pour aider les petites structures à se développer. Cependant, le chiffre d’affaires que vous pouvez réaliser en tant qu’auto-entrepreneur est plafonné par la loi.[/text_block]

Le statut de négociateur commercial salarié

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le négociateur commercial travaille comme salarié pour le compte d’un agent immobilier détenteur d’une carte professionnelle. Très peu d’intervenants dans l’immobilier optent pour ce type de statut, qui peut s’avérer pour le moins contraignant.

Le négociateur commercial perçoit une rémunération fixe, ainsi qu’une commission sur les transactions réalisées. Ce métier a pour avantage de faire l’objet d’un encadrement par la convention collective nationale de l’immobilier, et le négociateur bénéficie d’un contrat de travail, et donc d’avantages sociaux.[/text_block]

Quelles sont les charges récupérables sur le locataire ?

Qu’il soit en copropriété, en mono-propriété ou dans une maison individuelle, le locataire n’est pas redevable du loyer uniquement. En effet, le propriétaire effectuait certaines dépenses relatives au bien. En le louant, il peut se faire rembourser ces frais par le locataire, puisque c’est ce dernier qui profite désormais du logement. Ainsi, le bailleur perçoit les « charges récupérables », dont la liste est dans le décret n°87-713 du 26 août 1987.


Les dépenses à payer

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Multiples et multiformes, elles concernent divers domaines, à savoir : les ascenseurs et les monte-charges, l’eau froide, l’eau chaude et le chauffage collectif, les installations individuelles et les parties communes intérieures au bâtiment ou à l’ensemble des constructions.

Par ailleurs, les espaces extérieurs, les taxes et les redevances ne sont pas occultées dans la constitution des charges récupérables. Encore appelées « charges locatives », elles regroupent les menues réparations, les charges liées à l’entretien et les services fournis au locataire.

Concrètement, celui-ci devra payer, entre autres, des dépenses : d’électricité et de nettoyage des ascenseurs, de réparation des fuites sur les joints, d’exploitation des compteurs généraux et individuels, d’entretien des épurateurs de fumée, etc. Les frais du personnel d’entretien, l’acquisition de leur matériel de travail, de même que les dépenses d’exploitation des aires de stationnement ou de jeux pour les enfants et les espaces verts lui sont facturés.

Les charges récupérables comprennent également : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, la taxe de balayage et la redevance relative à l’assainissement.[/text_block]

Le paiement et la régularisation

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Avant de s’acquitter de ces dettes, le locataire doit s’assurer de profiter d’une répartition équitable, lorsqu’il vit en copropriété. Par la suite, il recevra le décompte détaillé des charges, afin de vérifier les charges effectivement dues.

Le paiement peut se dérouler de deux manières : le locataire fait des provisions mensuelles ou trimestrielles ou paye des factures en fonction des prestations réalisées. Les preuves des dites dépenses seront mises à sa disposition, pendant un délai d’1 mois après la remise du décompte des charges.

Par ailleurs, les charges locatives doivent être régularisées tous les ans, sur comparaison de l’ensemble des provisions versées sur la période avec toutes les dépenses réelles. Lorsque ces provisions excèdent les sommes dues, le propriétaire retournera le surplus au locataire.

Par contre, quand la situation contraire se produit, il lui réclamera le reste. Cela dit, si le locataire peut obtenir des délais de paiement, le propriétaire ne saurait lui exiger des arriérés de charges récupérables de plus de 5 ans.[/text_block]

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Investissements immobiliers

 investissements immobiliers

Définir ses objectifs

Avant de vous lancer dans un investissement immobilier, la première et indispensable chose à faire est de définir vos objectifs à court, moyen et long terme, en matière de propriété, mais surtout en termes de gains.

Motivé par l’objectif de constituer un patrimoine afin d’obtenir une rente (mensuelle ou à long terme), d’obtenir une plusvalue dans le but d’augmenter votre capital, ou de réduire vos impôts, votre stratégie ne sera pas la même.


Obtenir une rente à court ou long terme

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Si votre objectif est d’obtenir une rente à long terme, cela signifierait que vous ne toucherez pas aux loyers de votre bien, jusqu’au remboursement définitif de l’emprunt immobilier (option idéale), s’il s’agit du mode de financement que vous avez choisi.

Dans ce cas, le délai d’amortissement du prêt sera plus court, et la rente obtenue à terme plus importante. Un investissement dans un bien immobilier ancien (sur tout type de surface) permettra de vite atteindre vos objectifs.

Par contre, si votre but est de tirer une rente mensuelle de votre investissement immobilier, vous viserez toujours l’ancien, mais sur de petites surfaces. Le coût de l’investissement sera alors moindre, et vous obtiendrez plus vite votre rente mensuelle. De plus, les petites surfaces sont réputées plus rentables que les moyennes ou grandes.

Pour le financement de votre bien immobilier, appuyez-vous davantage sur votre apport personnel, et réduisez le mieux possible la part du crédit dans votre budget d’investissement.[/text_block]

Réaliser une plus-value

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Pour réaliser une plus-value dans le but d’augmenter votre capital, l’option la plus courante est d’acheter votre bien immobilier, et le revendre à moyen terme, une fois qu’il aura pris de la valeur.

Dans ce cas, vous optez de préférence pour un bien ancien, mais avec une surface moyenne (appartement, boutique, bureaux…), les surfaces trop grandes et les studios étant réputés difficiles à revendre. Un financement par emprunt vous permettra de réaliser un meilleur rendement.[/text_block]

Payer moins d’impôt

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’objectif premier de votre investissement immobilier peut toutefois ne pas concerner la rentabilité, il peut juste s’agir d’un moyen de payer moins d’impôts sur vos revenus actuels. Le meilleur moyen de défiscaliser est d’investir dans un bien immobilier neuf locatif (sur tout type de surfaces), bien qu’une défiscalisation soit également possible sur un bien ancien. Pour le financement, un emprunt immobilier est l’option idéale.[/text_block]

Diviser un bien immobilier

Parfois, pour des raisons personnelles ou lucratives, il arrive que le propriétaire choisisse de diviser son bien. Dans ce cadre, si plusieurs possibilités s’offrent à lui en fonction du type de bien, il est contraint à respecter quelques règles. Cela dit, l’initiateur de la division ne peut pas agir seul ; des accompagnements juridiques et techniques lui seront nécessaires pour réussir l’opération.


Hypothèse n°1 : le bien est une unité foncière ou un immeuble

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ensemble de propriétés en un seul tenant et détenu par un seul individu, l’unité foncière fait l’objet d’une division foncière, qui valorise le sol en prévision des projets du propriétaire. Avant de la réaliser, il faut recourir à un géomètre agréé : celui-ci obtiendra une autorisation du service du cadastre et établira le document d’arpentage du bien, qui en précise les nouvelles limites sur le plan cadastral.

Toutefois, si l’unité foncière n’a pas été divisée en plus de 2 parties depuis 10 ans, une déclaration préalable de division sera également faite. Dans le cas d’un immeuble (construction), la démarche menée auprès du service du cadastre s’impose aussi. Par ailleurs, il faut indiquer que ce bien peut être divisé suivant deux différentes méthodes : la mise en copropriété et la division en volume.

La première, encore appelée division en élévation, est effectuée à des fins locatives ou en cas d’acquisition collective. De même, les pièces administratives qui formalisent la copropriété sont le règlement de copropriété et l’état descriptif de division.

Quant à la division en volume, elle permet de gérer les situations de propriétés enchevêtrées ou de cohabitation entre les domaines publics et privés. Ici, des espaces à usage commun sont créés et confiés à une association autorisée par les parties intéressées.[/text_block]

Hypothèse n°2 : il s’agit plutôt d’un lot de copropriété

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Lorsqu’il plaît au propriétaire d’un lot de copropriété de diviser son bien, il lui faut, avant tout, se référer au règlement de copropriété ; si la division y est autorisée, il se conformera à l’affectation initiale de l’ensemble du bien immobilier.

De même, son plan de construction doit prévoir des logements d’au moins 14 m² pour 33 mᶟ et viabilisés (système d’évacuation disponible, adduction d’eau potable, installation du circuit électrique, etc.). Les divers diagnostics immobiliers y seront également effectués pour rassurer les éventuels cocontractants du bon état du bien.

Par ailleurs, le propriétaire devra requérir le vote favorable de l’Assemblée Générale sur le nouveau partage des charges engendré, et l’autorisation préalable de ladite Assemblée, si certains travaux affecteront l’extérieur ou les parties communes du bien.[/text_block]

Investir dans un bien meublé

Lorsque vous optez pour un investissement dans l’immobilier, vous avez le choix entre une mise en location vide de votre bien, ou une location meublée. Ces deux options ont chacune certains avantages et inconvénients. Le marché du meublé est assez dynamique, la clientèle est constituée en majorité d’étudiants et touristes, qui par nature sont mobiles.

Cela étant dit, investir dans un bien meublé offre des possibilités intéressantes en termes de rentabilité, de fiscalité et d’options de location. Les principaux inconvénients de ce type d’investissement sont un coût d’entretien relativement élevé, et le risque de vacance locative.


Une rentabilité plus élevée

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]À surface, emplacement et qualité équivalents, une location meublée rapporte toujours plus en termes de loyer qu’une location vide. L’utilisation des meubles par le client est en effet, également facturée et comprise dans le loyer.

Selon que votre bien se situe dans une petite cité, une ville moyenne ou une grande ville, ou encore selon l’option de location du client (saisonnière, mensuelle, hebdomadaire ou journalière), la rentabilité qu’offre un meublé peut être environ de 10 %, à 300% plus élevée qu’une location vide.

Cela est d’autant plus intéressant qu’il permet de minimiser les risques de pertes liés à une éventuelle vacance locative, et de faire face au coût d’entretien du bien, tout en ayant un bon bénéfice.[/text_block]

La possibilité de location saisonnière

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La législation concernant la location meublée est plutôt souple. La loi laisse en effet la liberté aux propriétaires et aux locataires de définir ensemble la durée de leur bail (jour, semaine, mois, trimestre, semestre ou année), sauf lorsqu’il s’agit d’une location à titre de résidence principale où la durée minimale du bail est fixée à 1 an, avec la possibilité de raccourcir cette durée à 9 mois pour les étudiants.

Si votre clientèle est constituée en grande partie d’étudiants, une location saisonnière sera toujours possible, avec moins de risques de vacance locative.[/text_block]

Des avantages fiscaux

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Lorsque vous investissez dans le meublé, vous avez la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux, en tant que loueur meublé non-professionnel (LMNP). Ce statut vous laisse le choix d’opérer sous le régime BIC réel, qui vous permet de payer moins d’impôts, en déduisant toutes les charges relatives à votre bien du loyer.

En cas de conflit, les textes réglementaires vous permettent également de récupérer votre bien après un délai de préavis de 3 mois, contre 6 mois dans le cas d’une location vide. Une location meublée peut toutefois s’avérer moins avantageuse si votre bien est géographiquement mal situé.[/text_block]

Investir dans un immeuble

Comme vous le savez, investir dans un bien meublé peut s’avérer plus rentable. Cela devient encore plus intéressant lorsqu’il s’agit d’un immeuble. Si vous décidez d’investir dans plusieurs appartements à la fois, l’immeuble est l’option idéale.

En dehors de l’économie d’espace qu’il vous permet de réaliser, investir dans un immeuble vous offre plusieurs autres avantages. Vous devez cependant être prudent sur ce type de location.


Une économie d’échelle sur le coût d’investissement

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Investir dans un immeuble vous permet de réaliser une vraie économie d’échelle. En effet, plus vous montez en hauteur, plus le coût du m² est bas. L’économie d’échelle peut être considérable lorsque votre immeuble comprend plusieurs niveaux, ou plusieurs appartements.

En plus du coût d’achat, les frais d’acquisition d’un immeuble sont généralement moindres lorsqu’il s’agit d’un appartement. Vous aurez par exemple à dépenser moins d’argent pour les services d’un notaire, ou pour constituer votre dossier bancaire.[/text_block]

Un rendement plus élevé

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La rentabilité nette d’un investissement dans un immeuble est logiquement plus intéressante que celle d’un ou de plusieurs appartements. Plus l’immeuble est grand, plus votre chiffre d’affaires sera important, et plus le coût de l’entretien du bien sera maîtrisé.

Le bénéfice net tiré d’un tel investissement sera d’autant plus important que vous gagnez plus en dépensant moins. De plus, contrairement à un simple appartement, vous pouvez décider de revendre à terme, et à un prix plus élevé, une partie de votre immeuble.

Cela permettra d’accroitre de façon substantielle votre retour sur investissement, et baisser le délai de récupération.[/text_block]

La maîtrise des coûts de gestion

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le coût de la gestion au quotidien d’un immeuble est naturellement moindre que dans le cas de plusieurs appartements équivalents. Un immeuble peut contenir plusieurs parties communes (ascenseur, cage d’escalier, jardin, piscine, parking, etc.). C’est un véritable avantage qui permet surtout de réduire le coût d’entretien par appartement et par locataire. Par ailleurs, vous n’êtes pas obligé de faire appel à un syndic, vous pouvez gérer vous-même les dépenses liées à l’entretien de votre bien, et les canaliser efficacement.

Même s’il est généralement plus intéressant d’investir dans un immeuble, votre choix devrait se baser sur le calcul du rendement net de l’investissement. Plusieurs paramètres entrent alors en jeu : l’emplacement de l’immeuble (centre-ville, périphérique, ou campagne), le loyer potentiel ou actuel, l’évolution du loyer à court, moyen et long terme, le niveau global des charges et leur évolution dans le futur.

Dans tous les cas, si le rendement net de votre investissement n’est pas meilleur que celui d’une épargne sans risque, il vaut mieux s’abstenir d’investir.[/text_block]

Le viager : quitte ou double

Régi par les articles 1968 à 1974 du Code civil, le viager immobilier est un mode d’acquisition très hasardeux. En effet, les chances d’y gagner ou d’y perdre sont les mêmes, puisque tout dépend de la vitalité du vendeur. Cela dit, il s’agit généralement d’un retraité qui, voulant se garantir une heureuse fin de vie, contracte avec un futur propriétaire dans des conditions plutôt particulières.


Brève explication conceptuelle

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le viager est un contrat par lequel le crédirentier (vendeur) cède son droit de propriété sur un bien au débirentier (acheteur), qui s’engage à lui payer une rente viagère jusqu’à sa mort. Ces mensualités sont souvent précédées du « bouquet » estimé à 20-40 % du prix de l’immeuble et remis au vendeur, en présence du notaire, lors de la conclusion de la vente.

En signant cet acte, le débirentier doit être conscient du risque qu’il prend, car il peut verser un montant supérieur à la valeur réelle du bien ou, au contraire, débourser une somme insignifiante. Toutefois, si le vendeur décède 20 jours après la vente, cette dernière peut être dissoute. De même, au regard de la situation, aucune banque ne pourra l’accompagner dans cette périlleuse aventure.[/text_block]

Le viager occupé

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Ici, le vendeur habite encore le logement, tout en percevant sa rente. Le principal avantage du viager occupé est qu’il permet le démembrement du droit de propriété : pour le vendeur, l’usage auquel peut s’ajouter l’usufruit, et le droit d’aliénation pour l’acheteur.

C’est dire que le retraité occupe l’immeuble et peut aussi le louer, mais seul le débirentier a le pouvoir de le revendre, s’il le souhaite. De ce fait, l’acheteur profite d’une décote correspondant au loyer du bien. Conséquence : cela désavantage le vendeur, car sa rente mensuelle sera réduite. Quant à l’acquéreur, il paie sans jouir du bien.[/text_block]

Le viager libre

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Consistant à libérer le bien pour en permettre la pleine jouissance par le débirentier, il porte souvent sur les résidences secondaires du crédirentier. Même s’il est peu apprécié, le viager libre est plus rentable, car le prix de cession de l’immeuble y connaît une augmentation de 25 à 50 % qu’en cas de viager occupé.

Si d’une part le retraité est ravi de recevoir une rente mensuelle plus élevée, le nouveau propriétaire se réjouit d’avoir un bien, sans avoir opté pour un prêt immobilier. La perte de tout droit sur le bien et son prix de revient exorbitant découragent respectivement le crédirentier et le débirentier lors de la signature du viager libre.[/text_block]

Les différents produits immobiliers

Pour rappel, l’immobilier est un terme qui définit et englobe toute activité commerciale ou privée ayant trait aux biens immobiliers. Plusieurs types d’activités sont présents sur le marché. Il est donc nécessaire, avant tout investissement, de connaître les différents produits composant l’offre immobilière et leurs spécificités.


L’immeuble

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Un immeuble est un bâtiment de plusieurs étages, pouvant comprendre des logements ou des bureaux, ou même les deux à la fois.[/text_block]

La maison

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La maison est une construction indépendante, pouvant comprendre plusieurs compartiments, et s’étendre sur plusieurs étages (duplex, triplex, etc.). Elle est généralement habitée par un seul individu ou une seule famille.[/text_block]

L’appartement

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’appartement est l’un des produits les plus proposés sur le marché immobilier. Il est constitué de plusieurs pièces, dont au moins un séjour, une chambre, une cuisine, une salle de bains et un WC. L’appartement fait toujours partie d’un ensemble, la plupart du temps un immeuble, ou une maison scindée en pièces indépendantes.[/text_block]

Le studio

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Le terme studio désigne tout logement constitué d’une pièce unique, faisant à la fois office de chambre, séjour, ou cuisine, et généralement d’une petite salle de bain séparée du reste. Le studio est la plupart du temps fourni meublé au client.[/text_block]

Le loft

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]On appelle loft, un ancien bâtiment industriel réhabilité et transformé en logements. Il peut être en étage et comprend souvent un grand nombre de logements.[/text_block]

La boutique

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Il s’agit d’un bâtiment commercial destiné à accueillir un ou plusieurs magasins de vente de produits ou services divers.[/text_block]

Le bureau

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]La clientèle privilégiée des bureaux est constituée d’artisans, d’entreprises ou institutions. Le bureau est généralement destiné à un usage administratif.[/text_block]

Le parking

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Même si les parkings sont la plupart du temps publics et de libre accès, vous pouvez investir dans un parking privé, et facturer vos services aux automobilistes souhaitant s’y garer.[/text_block]

Le terrain

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Un investissement immobilier peut également consister en l’achat d’un terrain nu, dans l’optique de le bâtir, ou le revendre une fois qu’il aura pris de la valeur.[/text_block]

Les biens immobiliers atypiques

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Par biens immobiliers atypiques, on englobe par exemple une ferme ou un domaine ancien, un château rénové, ou une maison unique (maison perchée, yourte, phare…) ou tout autre produit particulier[/text_block]

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Choisir d’investir son patrimoine dans l’immobilier peut être un excellent moyen pour bénéficier d’un rendement certain, en prenant un minimum de risques. Comparé aux titres les plus sûrs du marché financier, à un compte épargne, ou même à une assurance-vie, un investissement dans l’immobilier offre un ratio risque/rendement avantageux.


Profiter de coûts d’investissement relativement bas

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]Trouver un crédit immobilier facilement rentable n’est plus une utopie, les taux d’intérêt appliqués par les banques étant actuellement très bas (généralement en dessous des 3 %). La bonne nouvelle est que cette tendance n’est pas uniquement conjoncturelle, les taux continueront probablement de baisser ou se stabiliseront sur le long terme.

Obtenir un crédit à moins de 3 % est forcément une bonne affaire, surtout lorsque vous choisissez d’investir dans un logement destiné à la location par exemple, qui offre pratiquement le double, voire plus, en terme de rentabilité.

La plupart du temps, les loyers obtenus couvrent la totalité, ou une bonne partie des périodicités de remboursement, permettant un amortissement sûr et rapide de l’emprunt. Par ailleurs, l’envolée des prix de l’immobilier observée il y a quelques années n’est plus qu’un lointain souvenir.

La tendance est à une baisse généralisée, et les prix des logements ne sont pas prêts de remonter notablement de sitôt. C’est une aubaine qu’il faut saisir, les loyers étant restés globalement quasi-stables.[/text_block]

Des taux d’imposition préférentiels

[text_block style= »style_1.png » align= »left » font_size= »15″]L’immobilier fait partie des secteurs qui bénéficient d’une attention particulière de l